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1854 - Un boulanger filou et irascible.

La lecture des procès-verbaux dressés par le maire de Campagne-de-Marsan, au XIXe siècle, met en relief certains personnages. Il en est ainsi du Sieur Bertrand Darricau, boulanger de son état, qui n’hésitait pas à rouler ses clients dans la farine et à leur mettre des pains de temps à autres.

Institutrices, instituteurs et enseignement primaire à Campagne-de-Marsan (Landes) : XIXe siècle et première partie du XXe siècle.

Rares lettrés dans petit village rural, ils (elles) ont souvent cumulé les rôles d’enseignant et secrétaire de mairie. Le plus souvent seul, à la tête d'une troupe de plus de 40 élèves, il fallait être magicien(ne) pour occuper et initier les tout-petits à la lecture, à l'écriture et au calcul, et préparer les plus grands au certificat d'études primaires qui marquait la fin de la scolarité, le plus souvent dans la même salle de classe exiguë ! Jusqu’à la Première Guerre mondiale, cette instruction primaire élémentaire comprenait obligatoirement l’instruction morale et civique, le calcul, la lecture, l’écriture, le système des poids et mesures, un peu de sciences, un peu de géographie et des cours d’histoire avec le regard tourné vers la ligne bleue des Vosges entre 1870 et 1918. Il s’agissait d’inculquer l’amour et le respect de la Patrie.

1853 - Une fausse guérisseuse escroque des habitants de Campagne-de-Marsan (Landes) et finit à la geôle.

Alors qu’au XIXe siècle, pas plus que de nos jours, la médecine n’avait pas d’obligation de résultats, sévissaient des charlatans qui exploitaient la crédulité des populations, contre espèces sonnantes et trébuchantes. Le maire Jean Darroze (1812-1890) était un notable landais typique, propriétaire terrien, officier de santé, et très impliqué dans la vie de sa commune de Campagne-de-Marsan, puisqu’il en fut le maire pendant 40 années au XIXe siècle. En sa qualité d’officier de santé, il ne pouvait que s’opposer à un soi-disant exercice rémunéré de la médecine par une personne non qualifiée.

Les ecclésiastiques à Campagne-de-Marsan (Landes) au fil des siècles…

La consultation des registres paroissiaux de Campagne-de-Marsan, des délibérations du Conseil municipal du XIXe siècle et de la première partie du XXe siècle et des manuscrits de l’abbé Légé(*) a été l’occasion de tenter de ressusciter ces serviteurs de Dieu qui passaient le plus clair de leur temps sur les chemins et sur leur mule - s’ils en possédaient une - car les distances d’un bout à l’autre de leur territoire étaient importantes et la mortalité aussi.

Jugez-en, pendant l’Ancien Régime, le même curé devait tenir au jour le jour, les registres paroissiaux de Campagne, Saint-Orens et Saint-Perdon, soit une superficie de 64 km2.

Puis vint la Révolution avec son lot de persécutions. Des prêtres prêtèrent serment ou refusèrent, se cachèrent, furent emprisonnés et moururent en détention ou durent s’enfuir en Espagne.

Les archives du Diocèse d’Aire et de Dax n’ont pu nous fournir aucun renseignement au sujet des prêtres de Campagne des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Seules les archives postérieures au Concordat (1801) signées entre le pape et Bonaparte sont accessibles.

L’automobile, c’est ma passion et cela fait 57 ans que je suis mécanicien.

D’après la transcription d'une émission de Radio France Landes en 1987 sur les souvenirs d'Alphonse (Pierre) Gaüzère (1917-1997), mécanicien à Campagne-de-Marsan.

Et le symphonista, François Guichené (1808-1877), curé-ingénieur landais, inventa.

Le 11 mai en 1856, au cours de la réunion du Conseil municipal de mon village d'origine - Campagne-de-Marsan - « Monsieur le maire propose au Conseil de voter une somme de 500 Fr. pour l’achat d’un symphonista qui doit être placé à l’église ». « Le Conseil considérant que l’acquisition d’un symphonista, désirée par toute la population, est une bonne chose pour l’agrément des fidèles, et que, vu le désir exprimé par Monsieur le Curé pour l’achat de ce meuble, le conseil à l’unanimité demande à ce que Monsieur le maire soit autorisé à faire cette acquisition ». La somme de 500 Fr. sera prélevée sur la vente des landes*. 
 
Qu’est-ce que cet instrument qui fait l'unanimité des cléricaux et des anti-cléricaux ? Si je vous en parle, c’est parce qu’il fut inventé par un abbé landais (cocorico !) au
XIXe siècle, curé d’un quartier de Mont-de-Marsan, à une dizaine de kilomètres de Campagne-de-Marsan.

Jean Darroze (1812-1890), officier de santé et maire de Campagne-de-Marsan pendant une quarantaine d’années, au XIXe siècle.

Voici le portrait d’un notable landais typique, propriétaire terrien, officier de santé, et très impliqué dans la vie de sa commune de Campagne-de-Marsan, puisqu’il en fut le maire pendant 40 années, au XIXe siècle.

1916 - Du pain ! Rendez-nous notre boulanger !

Lors de la séance extraordinaire du 19 mars 1916, pétri de bonnes intentions, le Conseil municipal de Campagne-de-Marsan (Landes), réclame, à nouveau, le retour de son unique boulanger mobilisé, car le charpentier qui le remplace est âgé et ne fait ni l’affaire ni le bon pain ! Et ne parlons même pas des chocolatines ! Réitéré à plusieurs reprises, ce « vœu » finit par être exaucé, et Pierre Larrieu, qui compte tenu de son âge (43 ans) n’avait pas été envoyé dans les tranchées, réintégra sa boulangerie en avril 1917. Son absence avait dû paraître « longue comme un jour sans pain » à ses compagnons de villageois à qui on avait presque enlevé le pain de la bouche. Ce billet est également l’occasion de jouer avec vous au riche vocabulaire de la boulange.

Connaissez-vous toutes les expressions en italique dans ce billet ?

Bernard de Junca, seigneur de Campagne-de-Marsan (Landes).

Une trouvaille inopinée aux Archives départementales des Landes (Mont-de-Marsan) en avril 2024 : la mention d’un Bernard de Junca, seigneur de Campagne, dans le Bulletin de la société des sciences et des lettres et des arts de Pau, paru en 1953. Et voici que l’esprit s’échauffe ! Enfin, un pan de l’histoire d'un petit village qui en manque cruellement. Il y aurait donc eu des seigneurs à Campagne-de-Marsan. Qui étaient-ils ? Qu’est devenue cette lignée.

Lazarra, victime d’une erreur de bombardement allié à Sochaux.

Lazarra, 25 ans, était gérante, avec son mari André, d’une cantine dans l'un des hôtels de l'usine Peugeot à Sochaux. Lors de l'alerte de nuit - le 16 juillet 1943 - elle s'est enfuie dans les champs avec son mari et son père Vincent. Lazarra et son père ont été tués par le tapis des bombes alliées qui manquaient largement leur cible : l’usine. Un éclat de bombe a également touché la maison familiale, mais heureusement sans faire de victimes, épargnant la mère et les deux jeunes enfants de Lazarra.

Joseph Marie Jeanningros (1788-1845) - Des guerres napoléoniennes à la conquête de l’Algérie.

Soldat de Napoléon, engagé volontaire à l’âge de 14 ans, il naquit à Besançon le 26 septembre 1788. Sa fiche militaire nous le décrit : taille 169 cm, visage long, front haut, yeux gris, nez retroussé, bouche moyenne, menton rond, cheveux et sourcils blonds.

Saint-Pantaléon, le saint protecteur de Campagne (Landes)

Le patron de Campagne (Landes) est Saint-Pantaléon. Pourquoi lui et depuis quand ? Mystère que nous n’avons pas levé. Voici quelques éléments.

Pantaléon Bonaventure Dupeyron, la bonne aventure d’un enfant de père inconnu.

Un prénom plein de sollicitude pour lui souhaiter une existence heureuse, placée sous le signe du saint-protecteur du village et de la bonne aventure. Un prénom à faire rêver qui l’accompagna pendant sa longue et tranquille existence à Campagne-de-Marsan (Landes).

Louise Castaing (1886 - 1923). De la forêt landaise à l’Algérie, un bonheur très éphémère.

Louise (Gabrielle dans la vie de tous les jours) est née le 29 décembre 1886 au moulin du Braut dans le quartier de Saint-Orens (Saint-Perdon, Landes), sur les bords du ruisseau le Tastet au cœur de la propriété Barthe Jouane. Son arrière-grand-père Étienne Castaing (1777-1840), géomètre au cadastre de Mont-de-Marsan, avait été le premier meunier propriétaire du lieu, issu de sa famille.

Dominique Gaüzère (1783-1846) : rescapé du bagne de Rochefort.

La Bruyère assurait que chacun d'entre nous descend à la fois d'un roi et d'un pendu. Je n’ai pas trouvé le roi, mais j’ai presque trouvé le presque pendu… Si j’ai retrouvé la trace de ce lointain cousin dans une gazette de Charente-Maritime qui relatait un extrait de jugement d’un tribunal de Rochefort, c’est qu’en 1827 il y était bagnard et qu’il fut sabré au talon et au visage par le garde-chiourme Tremblay. 

Enfants naturels ou abandonnés à Campagne (Landes), de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe siècle.

Ce billet traite des divers actes d’état-civil (naissance, mariage, décès) des enfants naturels ou abandonnés dans un petit village des Landes d’environ un millier d’âmes. Le plus souvent la mère est connue, parfois l’enfant a été abandonné sans que ses parents soient connus. Dans ce cas, l'enfant a été affublé d'un nom et d'un prénom liés aux circonstances de sa découverte.

Jean Gaüzère (1822-1898) : un vieux garçon qui finit par se marier !

« Je m'appelle Jean, comme mon père avant moi. Il faut dire que Jean est le prénom le plus souvent donné en France du XIIIe siècle à 1945 ». Je me suis marié bien tardivement...

François Gaüzère, mort pour l’Empereur.

Le 28 janvier 1812, à l’heure de la relève, Monsieur Dupuy, adjoint au maire de Campagne (Landes), recopie un acte de décès et le certifie conforme. Ce document a mis plus de trois semaines pour parvenir au village. Maintenant, il va lui falloir informer une famille du fin fond du village, à la ferme de Soubielle, que leur fils François ne reviendra plus.

Article épinglé

1910 - Le pauvre sacristain de Campagne-de-Marsan (Landes) passe à la trappe, au sens propre.

Le journal Le Républicain Landais relate un triste accident, le 18 novembre 1910 : une sorte de chute d’objet céleste a...

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