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1828 - Condamnation collective pour charivari nocturne à Campagne-de-Marsan (Landes).

Le Journal des Landes, 9 mars 1828.

« Par jugement du tribunal de simple Police de Mont-de-Marsan, du six de ce mois, 10 habitants de la commune de Campagne ont été condamnés chacun à 11 Fr. d’amendes et tous solidairement aux dépens, pour avoir participé à un charivari, Fait dans la nuit du premier aux deux février dernier ».

1872 - Le curé de Campagne-de-Marsan arnaque ses ouailles lors des obsèques en leur faisant payer trop de sonneries.

Quand Monsieur le Curé fait payer beaucoup trop de sonneries aux morts lors des obsèques, n’hésite pas à traîner une famille en deuil au tribunal… et finalement perd son procès.

1874 - Deux sacristains se gourment sévèrement dans l’église de Campagne-de-Marsan (Landes).

Le 20 mars 1874, le journal Le Républicain Landais relate un évènement rarissime, cocassissime, mais éminemment sacrilègissime.

Saisissons-nous de cette occasion irrespectueuse pour jouer avec le riche vocabulaire des cloches et des églises. Connaissez-vous toutes les expressions écrites en italique dans ce billet ?

1844 - Une contravention déjantée pour endormissement et jantes trop étroites sur la route royale.

Oyez, oyez, braves gens, la mésaventure survenue au Sieur Barthélémy Lasserre, laboureur-métayer à Campagne-de-Marsan (Landes) au milieu du XIXe siècle. En précurseur - à l'insu de son plein gré - des véhicules autonomes, il fut surpris en plein sommeil par la police du roulage sur la route royale n° 10.

1854 - Le tocsin sonne dans la lande en feu, Campagne-de-Marsan se mobilise.

Grâce aux archives départementales des Landes (délibérations du Conseil municipal de Campagne-de-Marsan), cet incendie de la nature nous éclaire sur les pratiques agropastorales dans les Landes et sur la grande solidarité qui régnait entre les villageois au XIXe siècle.

1854 - Un boulanger filou et irascible.

La lecture des procès-verbaux dressés par le maire de Campagne-de-Marsan, au XIXe siècle, met en relief certains personnages. Il en est ainsi du Sieur Bertrand Darricau, boulanger de son état, qui n’hésitait pas à rouler ses clients dans la farine et à leur mettre des pains de temps à autres.

1844 - Plainte du Sieur Puyo pour cocufiage au long cours par le fils de la bonne du curé.

Une histoire banale qui peut prêter à vaudeville (terme bien choisi qui signifie « voix de ville ») : l’infortuné mari se plaint à la bonne du curé, au curé, puis au maire… Mais une histoire qui en dit long sur la loi injuste envers les femmes, en ce milieu du XIXe siècle.

1855 - Du pain et des jeux, certes, mais on ne joue pas avec le pain !

Le maire du petit village de Campagne-de-Marsan a dû rappeler à l’ordre les boulangers qui avaient pris certaines libertés avec la qualité et le poids de leur pain. L'occasion de découvrir l'alimentation de mes ancêtres paysans, le méteil et la méture. Il n'y avait pas de pain blanc tous les jours !

Institutrices, instituteurs et enseignement primaire à Campagne-de-Marsan (Landes) : XIXe siècle et première partie du XXe siècle.

Rares lettrés dans petit village rural, ils (elles) ont souvent cumulé les rôles d’enseignant et secrétaire de mairie. Le plus souvent seul, à la tête d'une troupe de plus de 40 élèves, il fallait être magicien(ne) pour occuper et initier les tout-petits à la lecture, à l'écriture et au calcul, et préparer les plus grands au certificat d'études primaires qui marquait la fin de la scolarité, le plus souvent dans la même salle de classe exiguë ! Jusqu’à la Première Guerre mondiale, cette instruction primaire élémentaire comprenait obligatoirement l’instruction morale et civique, le calcul, la lecture, l’écriture, le système des poids et mesures, un peu de sciences, un peu de géographie et des cours d’histoire avec le regard tourné vers la ligne bleue des Vosges entre 1870 et 1918. Il s’agissait d’inculquer l’amour et le respect de la Patrie.

1853 - Une fausse guérisseuse escroque des habitants de Campagne-de-Marsan (Landes) et finit à la geôle.

Alors qu’au XIXe siècle, pas plus que de nos jours, la médecine n’avait pas d’obligation de résultats, sévissaient des charlatans qui exploitaient la crédulité des populations, contre espèces sonnantes et trébuchantes. Le maire Jean Darroze (1812-1890) était un notable landais typique, propriétaire terrien, officier de santé, et très impliqué dans la vie de sa commune de Campagne-de-Marsan, puisqu’il en fut le maire pendant 40 années au XIXe siècle. En sa qualité d’officier de santé, il ne pouvait que s’opposer à un soi-disant exercice rémunéré de la médecine par une personne non qualifiée.

Les ecclésiastiques à Campagne-de-Marsan (Landes) au fil des siècles…

La consultation des registres paroissiaux de Campagne-de-Marsan, des délibérations du Conseil municipal du XIXe siècle et de la première partie du XXe siècle et des manuscrits de l’abbé Légé(*) a été l’occasion de tenter de ressusciter ces serviteurs de Dieu qui passaient le plus clair de leur temps sur les chemins et sur leur mule - s’ils en possédaient une - car les distances d’un bout à l’autre de leur territoire étaient importantes et la mortalité aussi.

Jugez-en, pendant l’Ancien Régime, le même curé devait tenir au jour le jour, les registres paroissiaux de Campagne, Saint-Orens et Saint-Perdon, soit une superficie de 64 km2.

Puis vint la Révolution avec son lot de persécutions. Des prêtres prêtèrent serment ou refusèrent, se cachèrent, furent emprisonnés et moururent en détention ou durent s’enfuir en Espagne.

Les archives du Diocèse d’Aire et de Dax n’ont pu nous fournir aucun renseignement au sujet des prêtres de Campagne des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Seules les archives postérieures au Concordat (1801) signées entre le pape et Bonaparte sont accessibles.

Quelques ancêtres bagarreurs.

Il s’agit de l’histoire banale d'un ancêtre et de son frère, cultivateurs et résiniers dans la Haute-Lande, qui ont eu affaire avec la justice, pour quelques coups et blessures volontaires.

Mère de famille nombreuse, tout juste veuve et emprisonnée pour vol de bois. « Selon que vous serez puissant ou misérable »…

Veuve depuis peu et mère de famille nombreuse, Marie Gaüzère, âgée de 42 ans, native de Campagne-de-Marsan et y résidant, a été condamnée par un jugement du tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan du 3 octobre 1871 (en vertu des articles 401 et 463 du code pénal), à six jours de prison qu’elle a effectués du 21 au 27 octobre 1871.

Mon ancêtre, ce délinquant cynégétique condamné à une forte amende qu’il ne peut payer !

Avec des variations selon les lieux et les époques, il existe une large gamme de raisons à la chasse légale ou au braconnage : plaisir, alimentation de survie, nécessité de défendre les cultures contre leurs multiples prédateurs, instrument d’une certaine justice sociale contre les riches propriétaires, vente commerciale, vertus thérapeutiques supposées de certaines parties des bêtes abattues…

Une taxe municipale sur les chiens, à Campagne-de-Marsan (Landes)

À un siècle de différence et à la suite des circulaires préfectorales, cette petite commune rurale des Landes percevait une taxe sur les chiens. Il s’agissait d’une taxe communale, d’une redevance publique soumise au principe d'universalité. Son produit était donc destiné à financer les dépenses municipales. Cette taxe faisait partie des taxes dites somptuaires.

Était-ce une exception ? Ou bien cette pratique était-elle généralisée ? Taxe-t-on encore les toutous de nos jours ?

Corbillard, fossoyeur et cimetière.

La petite commune rurale de Campagne-de-Marsan (Landes) est une commune pauvre, comme en attestent les difficultés budgétaires permanentes alléguées par le Conseil municipal lors de ses réunions au XIXe siècle et dans la première partie du XXème siècle. Dans ces conditions, il était difficile d’aider les vivants et de s’occuper des morts ! Voyons ce que nous apprennent à ce sujet les délibérations du Conseil municipal de ces époques.

Les prisons dans les Landes en 1823.

En 1823, il y avait dans ce département trois prisons ou maisons d’arrêt établies dans les villes de Mont-de-Marsan, Saint-Sever et Dax. Indépendamment de ces prisons, il y avait des dépôts de sûreté destinés à recevoir momentanément les détenus que l’on transférait d’une prison dans une autre : ils étaient établis à Roquefort, à Aire, Tartas, Peyrehorade et Saint-Vincent-de-Tyrosse.

La gendarmerie royale dans les Landes en 1823.

En 1820, la France était le pays le plus peuplé d'Europe avec 31 millions d'habitants (soit 19 % de la population européenne), suivie de l'Allemagne (25 millions), du Royaume-Uni (21 millions), de l'Italie (20 millions) et de l'Espagne (12 millions). Quelle était l’organisation du maintien de l’ordre par la gendarmerie en France et dans les Landes, au cours de la première moitié du XIXe siècle ? L’annuaire des Landes de 1823 nous renseigne.

Une société d’assurance contre la grêle dans les Landes, en 1808.

Par un règlement du 10 avril 1807 approuvé par décret impérial, rendu à Bayonne le 22 juillet 1808, il a été établi dans le département des Landes, une société pour l’assurance des récoltes contre le fléau de la grêle.

Article épinglé

1910 - Le pauvre sacristain de Campagne-de-Marsan (Landes) passe à la trappe, au sens propre.

Le journal Le Républicain Landais relate un triste accident, le 18 novembre 1910 : une sorte de chute d’objet céleste a...

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