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1916 - Du pain ! Rendez-nous notre boulanger !

Lors de la séance extraordinaire du 19 mars 1916, pétri de bonnes intentions, le Conseil municipal de Campagne-de-Marsan (Landes), réclame, à nouveau, le retour de son unique boulanger mobilisé, car le charpentier qui le remplace est âgé et ne fait ni l’affaire ni le bon pain ! Et ne parlons même pas des chocolatines ! Réitéré à plusieurs reprises, ce « vœu » finit par être exaucé, et Pierre Larrieu, qui compte tenu de son âge (43 ans) n’avait pas été envoyé dans les tranchées, réintégra sa boulangerie en avril 1917. Son absence avait dû paraître « longue comme un jour sans pain » à ses compagnons de villageois à qui on avait presque enlevé le pain de la bouche. Ce billet est également l’occasion de jouer avec vous au riche vocabulaire de la boulange.

Connaissez-vous toutes les expressions en italique dans ce billet ?

Bernard de Junca, seigneur de Campagne-de-Marsan (Landes).

Une trouvaille inopinée aux Archives départementales des Landes (Mont-de-Marsan) en avril 2024 : la mention d’un Bernard de Junca, seigneur de Campagne, dans le Bulletin de la société des sciences et des lettres et des arts de Pau, paru en 1953. Et voici que l’esprit s’échauffe ! Enfin, un pan de l’histoire d'un petit village qui en manque cruellement. Il y aurait donc eu des seigneurs à Campagne-de-Marsan. Qui étaient-ils ? Qu’est devenue cette lignée.

Conscrits de Campagne-de-Marsan (Landes) morts au cours des guerres napoléoniennes.

La Révolution de 1789 et l’Empire ont entraîné 25 ans de guerre, plus de 8 millions de combattants et un million de morts dans toute l’Europe. Des registres des décès de la commune Campagne-de-Marsan (Landes), nous avons exhumé dix décès de conscrits de Napoléon, entre 1804 et 1814. Qui étaient-ils ? De quoi et où sont-ils morts ?

Un soldat polonais meurt à Campagne-de-Marsan en 1811.

« L’an 1811, le 10 du mois de octobre, sont comparus Léon Bernède, laboureur âgé de 36 ans domicilié à Campagne voisin, et Jean Tauziède, tailleur âgé de 40 ans domicilié à Campagne chez qui le dénommé est décédé, lesquels nous ont déclaré que Moskernik Grégoire, âgé de 24 ans, profession de militaire, fils de Jean et de Sophia, Fusilier du dépôt du 1er bataillon du 9ème Régiment d’infanterie polonaise, natif de Stamlacow, du département de Stamlacow, resté en arrière d’un détachement allant en Espagne, est décédé le neuf du mois d’octobre

Dupuy, Maire ». 

Un inconnu moribond et vérolé dans une pignada de Campagne-de-Marsan, en décembre 1813.

Au cœur de l’hiver 1813, Monsieur Dupuy, maire du petit village de Campagne-de-Marsan, est saisi d’une bien étrange affaire… Une affaire que nous allons l’aider à résoudre.

Lazarra, victime d’une erreur de bombardement allié à Sochaux.

Lazarra, 25 ans, était gérante, avec son mari André, d’une cantine dans l'un des hôtels de l'usine Peugeot à Sochaux. Lors de l'alerte de nuit - le 16 juillet 1943 - elle s'est enfuie dans les champs avec son mari et son père Vincent. Lazarra et son père ont été tués par le tapis des bombes alliées qui manquaient largement leur cible : l’usine. Un éclat de bombe a également touché la maison familiale, mais heureusement sans faire de victimes, épargnant la mère et les deux jeunes enfants de Lazarra.

Joseph Marie Jeanningros (1788-1845) - Des guerres napoléoniennes à la conquête de l’Algérie.

Soldat de Napoléon, engagé volontaire à l’âge de 14 ans, il naquit à Besançon le 26 septembre 1788. Sa fiche militaire nous le décrit : taille 169 cm, visage long, front haut, yeux gris, nez retroussé, bouche moyenne, menton rond, cheveux et sourcils blonds.

Mais pourquoi donc avoir renvoyé des Poilus tuberculeux du front mourir à la maison ?

En participant au programme participatif Familles Landaises de recensement des Poilus Landais, mon attention a été attirée par plusieurs cas de décès par tuberculose survenus chez des jeunes soldats renvoyés chez eux pour y mourir, au risque certain de contaminer leur entourage. Pourquoi ces jeunes gens n’ont-ils pas été transférés dans l’un des 45 hôpitaux sanitaires spécifiques analogues aux sanatoriums civils, mais créés seulement à partir de la fin 1915 ? 

Nos ancêtres ad patres sous les drapeaux aux XIXe et XXe siècles.

Les conflits du XIXe et du XXe siècle ont envoyé plus d'une douzaine de nos ancêtres ad patres. Il s’agissait toujours de jeunes gens réquisitionnés pour le service militaire et non d’engagés volontaires. Le seul militaire de carrière de la famille (du côté maternel), le commandant légionnaire Jeantet est mort dans un lit d’hôpital en Algérie, d’une cause non précisée, en 1939, après avoir réchappé à diverses blessures pendant la Première Guerre mondiale et aux guérillas d'Afrique du Nord.

François Gaüzère, mort pour l’Empereur.

Le 28 janvier 1812, à l’heure de la relève, Monsieur Dupuy, adjoint au maire de Campagne (Landes), recopie un acte de décès et le certifie conforme. Ce document a mis plus de trois semaines pour parvenir au village. Maintenant, il va lui falloir informer une famille du fin fond du village, à la ferme de Soubielle, que leur fils François ne reviendra plus.

Campagne (Landes) et ses victimes de la Guerre franco-prussienne de 1870-1871 ou la défaillance du service de santé des armées françaises.

Le registre des décès de Campagne (Landes) mentionne sept décès parmi les jeunes militaires, nés ou résidant à Campagne, soit un nombre anormalement élevé pour une commune qui comptait à l’époque environ 1 100 habitants. Autre bizarrerie : six Campenois sur sept sont décédés au cours du premier trimestre 1871, c’est-à-dire bien après la fin des combats et le dernier - Bernard Gaüzère de notre famille - à la fin du mois de mai 1871. Pourquoi ?

Jean Gaüzère (1789-1859), conscrit (peu enthousiaste) sous Napoléon.

Lors de la gigantesque conscription napoléonienne, chacun d’entre nous a eu un ou plusieurs ancêtres soldats, soit enrôlés, soit volontaires. Le plus souvent des soldats malgré eux et bien souvent déserteurs et rattrapés par la patrouille.

Article épinglé

1910 - Le pauvre sacristain de Campagne-de-Marsan (Landes) passe à la trappe, au sens propre.

Le journal Le Républicain Landais relate un triste accident, le 18 novembre 1910 : une sorte de chute d’objet céleste a...

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