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Votre ville a-t-elle été touchée par la grippe espagnole en 1918-1919 ?
Fort probablement, car à l’automne 1918, alors que le monde s’apprêtait enfin à tourner la page de la boucherie de la Première Guerre mondiale, un mal nouveau surgissait en Europe et dans le Monde. Débarqué avec le troupes américaines, il frappait (Marine Dumeurger, Géo 2020) « Riches et pauvres, hommes et femmes, enfants et vieillards, tombent comme des mouches, frappés par cette fièvre pernicieuse. « Plus terrible que les grosses Bertha et le gaz moutarde ? Plus terrifiant encore que l’artillerie lourde et les grenades à fragmentation ? Pas de répit après quatre ans d’horreur : en l’espace d’un an, la pandémie va faucher jusqu’à 100 millions d’êtres humains à travers le monde, selon les estimations les plus hautes, contre 19 millions pour les victimes directes du conflit ».
Mais pourquoi donc avoir renvoyé des Poilus tuberculeux du front mourir à la maison ?
En
participant au programme participatif Familles Landaises de recensement
des Poilus Landais, mon attention a été attirée par plusieurs cas de décès par tuberculose
survenus chez des jeunes soldats renvoyés chez eux pour y mourir, au risque certain
de contaminer leur entourage. Pourquoi ces jeunes gens n’ont-ils pas été
transférés dans l’un des 45 hôpitaux sanitaires spécifiques analogues aux
sanatoriums civils, mais créés seulement à partir de la fin 1915 ?
Jean Duprat (1888-1922) : une jeunesse difficile, le Régiment des exclus métropolitains de Bourges, la désertion face à l’ennemi.
Dès l’âge de 21, Jean fait connaissance avec la Justice pour des pécadilles. Et ce n'est que le commencement des ennuis...
Fernand Flocel (1896-1918) fauché peu avant l’armistice de la Grande Guerre.
Pris, à l'âge de 22 ans, par la grande faucheuse, cinq semaines avant l'armistice du 11 novembre 1918.
Jean (dit Alexis) Gaüzère (1879-1926) : grand-père, victime tardive de la Grande guerre.
" Ils ne mourraient pas tous (tout de suite), mais tous étaient frappés".
Soldats Gaüzère Landais " Morts pour la France" entre 1914 et 1918.
Dix mille et cent quatorze Landais sont "Morts pour La France" entre 1914 et 1919, sans compter les décès tardifs ou après réforme qui n’apparaissent pas dans les livres d’Or des communes.
Soldats domiciliés à Campagne (Landes) lors de leur mobilisation, Morts Pour la France entre 1914 et 1918.
Comme toutes les villes et tous les villages, Campagne-de-Marsan a eu son
lot de jeunes gens fauchés par la Guerre de 1914-1918. Qui étaient-ils ?
La vraie légende du Légionnaire Jean Jeantet.
Entre une grand-tante religieuse plus que centenaire et un lointain cousin légionnaire qui sentait bon le sable chaud, entre le glaive et le goupillon. De quoi faire rêver l'enfant que j'étais !
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