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Bergers et moutonniers : nos ancêtres de la Grande-Lande.

Dans notre arbre, en Grande-Lande, deux personnes apparaissent comme « pasteurs » sur les relevés paroissiaux et d’état-civil. Antoine Darmayan (1748-1820) comme pasteur et Jean Duluc (1801- ?) comme pasteur-résinier. Pasteur est ici à prendre dans son sens de berger, en français ancien.

Notre branche agnatique remonte au moins jusqu'en 1654 à Campagne (Landes) et dans la propriété dénommée - encore de nos jours - JeanLaouillé ou JeanDaouillé, dont le nom dérive du patronyme gascon Aoulhé qui désignait le berger en titre, celui qui était expérimenté. Selon toute vraisemblance, la maison a été baptisée d’après un berger nommé Jean.

Deux bonnes raisons pour s’intéresser aux bergers landais et à leurs mythiques échasses avec lesquelles nous jouions, enfants.

Nos ancêtres meuniers et leurs moulins dans les Landes.

« Neige le jour de la Saint-Saturnin, c’est de l’eau pour le moulin ».

Dans notre arbre, six personnes ont exercé le métier du meunier dans les Landes, au moulin du Braut (Saint-Orens, Saint-Perdon) sur le ruisseau le Tastet, au moulin du Fray (Campagne) sur le ruisseau Le Fray et au Moulin de Sainte-Croix (Carcarès – Sainte-Croix). L’occasion de redécouvrir leurs moulins !

Une description peu flatteuse (mais réaliste ?) de nos ancêtres landais du XIXe siècle.

 « La plage éminemment hideuse, les plaines arides et les habitants aussi rares que chétifs qui errent sur ce sol désolé, la peuplade sauvage dont le costume, les manières et l'attitude sont des plus bizarres, la terre ingrate sur laquelle végètent plutôt qu'ils ne vivent environ trente bipèdes par lieue carrée, absolument Français comme vous et moi, mais avec lesquels je répudie hautement pour ma part toute espèce de communauté de goûts et d'habitudes ».

Dans quel environnement nos ancêtres landais vivaient-ils ?

La lecture de l’article de Bernard Traimond (enseignant-chercheur d'anthropologie, né à Soustons, Landes) - dont est très largement inspiré de billet - nous éclaire à ce sujet. Cité en référence, il traite de l’évocation des Landes par les voyageurs du XVIIe au XIXe siècle et de la construction du mythe du désert exotique.

Des dromadaires ont même été introduits dans les Landes, par analogie avec la conquête de l’Algérie.

Résiniers et résignés : nos ancêtres de la Haute-Lande.

Dans notre arbre généalogique, une quinzaine d’hommes ont exercé un métier aujourd’hui disparu, celui de résinier (ou gemmeur), soit à plein temps, soit durant une partie de leur vie, soit comme métayers-gemmeurs

Ils ont vécu exclusivement dans la Haute-Lande, dans les villages de Morcenx, Mézos, Onesse-Laharie, Sindères, Escource, Lesperon. Le plus ancien est né en 1817 et décédé en 1866. Le plus jeune né en 1898 est Mort pour la France en 1918. En quoi consistait leur métier ? Quelle furent leurs vies ?

Mais pourquoi donc avoir renvoyé des Poilus tuberculeux du front mourir à la maison ?

En participant au programme participatif Familles Landaises de recensement des Poilus Landais, mon attention a été attirée par plusieurs cas de décès par tuberculose survenus chez des jeunes soldats renvoyés chez eux pour y mourir, au risque certain de contaminer leur entourage. Pourquoi ces jeunes gens n’ont-ils pas été transférés dans l’un des 45 hôpitaux sanitaires spécifiques analogues aux sanatoriums civils, mais créés seulement à partir de la fin 1915 ? 

Enfants naturels ou abandonnés à Campagne (Landes), de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe siècle.

Ce billet traite des divers actes d’état-civil (naissance, mariage, décès) des enfants naturels ou abandonnés dans un petit village des Landes d’environ un millier d’âmes. Le plus souvent la mère est connue, parfois l’enfant a été abandonné sans que ses parents soient connus. Dans ce cas, l'enfant a été affublé d'un nom et d'un prénom liés aux circonstances de sa découverte. 

 

Une leçon pour le présent : le calcul de la longévité moyenne de vos ascendants.

À l’heure où la génétique et l’hygiène de vie tentent de rendre compte de notre espérance de vie, la bonne surprise, en construisant mon arbre généalogique, a été de constater que depuis le milieu du XVIIe siècle mes ascendants qui avaient toujours vécu du travail de la terre jusqu’à la fin du XIXe siècle dans la même propriété (soient 8 générations) et dans le même village des Landes, avaient bénéficié d’une longévité bien supérieure à celle de leurs contemporains.

Toujours les mêmes prénoms.

Nos ancêtres manquaient-ils tellement d’imagination au point d’attribuer toujours les mêmes prénoms à leurs enfants ? Non. Il n’y avait que peu de prénoms « disponibles », d’où un nombre d'homonymes important. Nos ancêtres n'hésitaient pas à attribuer au nouveau-né le prénom d'un frère ou d'une sœur, encore vivant ou décédé.

Un curé peut en cacher un autre : les Jean-François Dutertre, deux curés de Campagne (Landes).

Le 15 septembre 1769 fut inhumé à Campagne (Landes), en présence des curés des paroisses avoisinantes, le curé Jean-François Dutertre, âgé de 69 ans, curé des paroisses de Campagne, Saint-Perdon et Saint-Orens, pendant près d’un demi-siècle.

Article épinglé

Analphabétisme et illettrisme dans les Landes à la fin du XXe siècle.

« Au point de vue de l’instruction primaire, le département des Landes, a été jusqu’à ce jour très arriéré. En 1892, le c...

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