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Notre pauvre cochon.

En 2013, pour ses 90 ans, Élise, ma mère, reçut un cadeau très original de la part de ses petits-enfants : l’écriture de ses mémoires. Cent cinquante pages qui se terminent par ses recettes de cuisine. Aujourd’hui, elle a choisi de vous raconter la vie et la mort de ses pauvres cochons, de 1930 à 1940.

Quelques remèdes de notre famille landaise au milieu du XXe siècle.

En 2013, pour ses 90 ans, Élise, ma mère, reçut un cadeau très original de la part de ses petits-enfants : l’écriture de ses mémoires. Cent-cinquante pages qui se terminent par ses recettes de cuisine. Aujourd’hui, elle a choisi de vous raconter comment, elle et ses parents se soignaient au milieu du XXe siècle. Qu'elle n’a pas été ma surprise de constater que les « médicaments » qu’elle citait, sont encore commercialisés en 2024 !

Campagne-de-Marsan (Landes) : le berceau du berceau.

Aux confins de la forêt des Landes et de la région agricole et vallonnée de la Chalosse, et à une vingtaine de kilomètres au sud du parc naturel régional des Landes de Gascogne, Campagne-de-Marsan est une commune du sud-ouest de la France (Landes). Ses habitants sont les Campenoises et les Campenois, comme la plupart de nos ancêtres et nous-mêmes.

Une description peu flatteuse (mais réaliste ?) de nos ancêtres landais du XIXe siècle.

 « La plage éminemment hideuse, les plaines arides et les habitants aussi rares que chétifs qui errent sur ce sol désolé, la peuplade sauvage dont le costume, les manières et l'attitude sont des plus bizarres, la terre ingrate sur laquelle végètent plutôt qu'ils ne vivent environ trente bipèdes par lieue carrée, absolument Français comme vous et moi, mais avec lesquels je répudie hautement pour ma part toute espèce de communauté de goûts et d'habitudes ».

Quelle langue nos ancêtres landais parlaient-ils ? Le patois des Landes.

La scène se passe à l’école de Campagne (Landes), vers la fin des années 50. Excédée, Madame Benne, la maîtresse, demande à Jean-Claude Bernos, mon voisin de table, ce qu’il a encore fait de son crayon. Et lui qui vient de parcourir 3 km en sabots dans la neige, lui répond : « Qué l’ei oubligat à la maysoun ». Traduction : « Je l’ai oublié à la maison ».

S’il comprend le français, Jean-Claude ne le parle toujours pas et s’exprime en patois landais, comme à la maison.

Dans quel environnement nos ancêtres landais vivaient-ils ?

La lecture de l’article de Bernard Traimond (enseignant-chercheur d'anthropologie, né à Soustons, Landes) - dont est très largement inspiré de billet - nous éclaire à ce sujet. Cité en référence, il traite de l’évocation des Landes par les voyageurs du XVIIe au XIXe siècle et de la construction du mythe du désert exotique.

Des dromadaires ont même été introduits dans les Landes, par analogie avec la conquête de l’Algérie.

Les Gaüzère : une famille endogame et homogame.

Comme la plupart de nos compatriotes des villes et des champs, les Gaüzère ont pendant longtemps constitué une famille largement endogame et homogame.

Communes de migration des Gaüzère de Jeanlaouillé.

Très rapidement, la terre de JeanLaouillé et de Campagne n’a plus suffi à nourrir la nombreuse tribu Gaüzère.

Lieux d’habitations à Campagne des Gaüzère originaires de JeanLaouillé.

Très rapidement, la terre de JeanLaouillé n’a plus suffi à nourrir la nombreuse tribu Gaüzère.

En 1700, seulement un paysan sur dix, disposait d'un terrain suffisant pour nourrir sa famille. La société paysanne était très hiérarchisée. D’après les mentions portées dans les registres paroissiaux, nous pouvons conclure que nos ancêtres se situaient le plus souvent parmi les petits propriétaires, les laboureurs et les petits paysans ou des vignerons mi-propriétaires, mi-fermiers.

Origine et épicentre du patronyme Gaüzère.

Que signifie notre patronyme ? D'où vient-il ? Autant de questions qui vous taraudent ? 

Pour mieux comprendre l’État civil et ses registres en France…

Au Moyen-Âge, chaque personne n'était identifiée que par son prénom, (parfois le nom de baptême d'un saint), précisé par celui du père ou par un lieu de vie. Le nom de famille, en l'occurrence le patronyme, n'a été stabilisé en France qu'entre le XIe et le XIIIe siècle.

Une leçon pour le présent : le calcul de la longévité moyenne de vos ascendants.

À l’heure où la génétique et l’hygiène de vie tentent de rendre compte de notre espérance de vie, la bonne surprise, en construisant mon arbre généalogique, a été de constater que depuis le milieu du XVIIe siècle mes ascendants qui avaient toujours vécu du travail de la terre jusqu’à la fin du XIXe siècle dans la même propriété (soient 8 générations) et dans le même village des Landes, avaient bénéficié d’une longévité bien supérieure à celle de leurs contemporains.

Toujours les mêmes prénoms.

Nos ancêtres manquaient-ils tellement d’imagination au point d’attribuer toujours les mêmes prénoms à leurs enfants ? Non. Il n’y avait que peu de prénoms « disponibles », d’où un nombre d'homonymes important. Nos ancêtres n'hésitaient pas à attribuer au nouveau-né le prénom d'un frère ou d'une sœur, encore vivant ou décédé.

Campagne (Landes) en cartes postales au début et au milieu du XXe siècle.

Ces cartes postales datent du début et du milieu du siècle dernier, mais vous reconnaîtrez sans peine tous ces endroits, tant le village a peu changé.

JeanLaouillé, notre berceau du milieu du XVIIe siècle à la toute fin du XIXe siècle.

Notre branche remonte au moins jusqu'en 1654 (Louis XIV était sur le trône depuis 11 ans seulement), avec Jeanne Duhau et peut-être jusqu'en 1631-1634 avec Etienne ( ?) Gahuzère (sous Louis XIII), tous originaires de Campagne (Landes) et tous habitants de la propriété dénommée - encore de nos jours - JeanLaouillé ou JeanLouillé ou JeanDaouillé, sur la route du Leuy, à moins de 500 mètres du Cap-du-Pont.

Les registres paroissiaux de Campagne (Landes).

Ils débutent en octobre 1678 et vont jusqu’à fin de l’année 1679, puis suivent quarante ans de vide jusqu’en 1719. Puis il manque encore les années 1720 et 1721, ce que m’ont confirmé les Archives départementales des Landes et d’autres généalogistes. Cette absence de registres limite beaucoup les recherches et laisse une partie de notre généalogie, incomplète.

Article épinglé

Analphabétisme et illettrisme dans les Landes à la fin du XXe siècle.

« Au point de vue de l’instruction primaire, le département des Landes, a été jusqu’à ce jour très arriéré. En 1892, le c...

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