Affichage des articles dont le libellé est Métiers_antan. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Métiers_antan. Afficher tous les articles

1854 - Le tocsin sonne dans la lande en feu, Campagne-de-Marsan se mobilise.

Grâce aux archives départementales des Landes (délibérations du Conseil municipal de Campagne-de-Marsan), cet incendie de la nature nous éclaire sur les pratiques agropastorales dans les Landes et sur la grande solidarité qui régnait entre les villageois au XIXe siècle.

1843 - Fouette cocher, un postillon pressé et irascible.

Le Sieur Adolphe Bertrand, postillon de son état, fouetteur et irascible peut-il revendiquer le titre de tout premier chauffard de la Chaussée royale ?

L’automobile, c’est ma passion et cela fait 57 ans que je suis mécanicien.

D’après la transcription d'une émission de Radio France Landes en 1987 sur les souvenirs d'Alphonse (Pierre) Gaüzère (1917-1997), mécanicien à Campagne-de-Marsan.

Relais et maîtres de postes dans les Landes en 1840

En 1840, le département des Landes comptait 7 routes royales d’une longueur de 462,175 km ; 11 routes départementales d’une longueur de 333,539 km et plusieurs routes vicinales de grande communication. Sa population était de 281 504 habitants et sa superficie était de 910 575 hectares. Il ne comptait que 17 relais de postes, dont l’un était situé à la sortie ouest de Campagne-de-Marsan, au lieu encore appelé de nos jours, La Poste.

Les moulins de l’Ancien temps à Campagne-de-Marsan.

Selon les cartes de Cassini établies au cours de la deuxième partie du XVIIIe siècle, le village de Campagne-de-Marsan, peuplé de 830 âmes en 1793 réparties sur une superficie de 34 km2, comptait quatre moulins. Au tout début du XIXe siècle, un cinquième moulin s’y est ajouté, dans le nord de la commune. Ces cinq moulins témoignent de l’importance locale de l’agriculture de subsistance. Les céréales et leurs farines représentaient alors environ 80 % de l’apport nutritionnel.

Guérisseurs : somnambules, empiriques, sorciers, toucheurs, rebouteurs, au XIXe siècle.

Faute de médecins diplômés et faute d’argent, le peuple abandonné à lui-même pour se soigner, se tournait souvent vers les guérisseurs… Tout comme beaucoup de personnes en 2024 continuent de le faire, face à certaines limites de la médecine moderne.

Qui étaient ces guérisseurs, que soignaient-ils ?

La réponse tient dans le récit d’un médecin landais - Charles Lavielle - intitulé « Essai sur les erreurs populaires relatives à la médecine », présenté dans le bulletin de la Société de Borda (1) (Landes) du 1er janvier 1881.

L'ancienne navigation sur la Midouze et le port de Mont-de-Marsan (Landes).

Méfions-nous de l’eau qui dort ! Ayant grandi sur les bords de cette paisible petite rivière landaise qui serpente dans la plaine entre Mont-de-Marsan et l'Adour, et que ne troublent que quelques vols d’oiseaux et quelques canoës et autres kayaks, je n’imaginais pas que circulait sur ce « chemin d'eau » voici à peine deux siècles, une batellerie singulièrement active depuis le Moyen-Âge. C’est par la Midouze - large à peine une vingtaine de mètres - que s'effectuaient la plupart des transactions commerciales entre le Marsan voisin de l'Armagnac, d'une part, la région du Bas-Adour et surtout le port de Bayonne sur l’océan Atlantique, de l'autre. Deux difficiles métiers aujourd’hui disparus : marinier et haleur de gabarre sur les berges.

Dans la peau d'une matrone rurale du temps jadis.

Vous avez déjà fait la connaissance de Gracy D'Audijos (1738-1798), ma laborieuse et laboureuse ancêtre sage-femme (Sosa 145). Aujourd'hui, voyons comment elle exerçait son art le plus souvent à la lueur de la chandelle au fin fond de la lande, grâce au récit d’un médecin, Charles Lavielle, intitulé « Essai sur les erreurs populaires relatives à la médecine », présenté dans le bulletin de la Société de Borda (Dax, Landes) du 1er janvier 1880.  Il y traite - avec un brin de condescendance amusée - des accouchements en milieu rural pratiqués par ces femmes du peuple auxquelles nous devons d’être ce que nous sommes.

Les radeleurs dans les Landes

Acrobates aux pieds mouillés, mais au pied marin, marins d’eau douce mais funambules sur leurs billes de bois capricieuses, les radeleurs qui domptaient ces trains de bois flottants, étaient des livreurs à leurs risques et périls. Il fallait se diriger entre les rochers, les méandres, les bancs de sable, les remous, les piles des ponts, les pertuis des moulins et les nasses des pêcheurs. S’ils ne vivaient pas en permanence sur l’eau, les radeleurs n’en quittaient pas moins leur famille pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines d’affilée, avec leur galurin délavé, leur petit baluchon et leur maigre pitance.

Bergers et moutonniers : nos ancêtres de la Grande-Lande.

Dans notre arbre, en Grande-Lande, deux personnes apparaissent comme « pasteurs » sur les relevés paroissiaux et d’état-civil. Antoine Darmayan (1748-1820) comme pasteur et Jean Duluc (1801- ?) comme pasteur-résinier. Pasteur est ici à prendre dans son sens de berger, en français ancien.

Notre branche agnatique remonte au moins jusqu'en 1654 à Campagne (Landes) et dans la propriété dénommée - encore de nos jours - JeanLaouillé ou JeanDaouillé, dont le nom dérive du patronyme gascon Aoulhé qui désignait le berger en titre, celui qui était expérimenté. Selon toute vraisemblance, la maison a été baptisée d’après un berger nommé Jean.

Deux bonnes raisons pour s’intéresser aux bergers landais et à leurs mythiques échasses avec lesquelles nous jouions, enfants.

Nos ancêtres meuniers et leurs moulins dans les Landes.

« Neige le jour de la Saint-Saturnin, c’est de l’eau pour le moulin ».

Dans notre arbre, six personnes ont exercé le métier du meunier dans les Landes, au moulin du Braut (Saint-Orens, Saint-Perdon) sur le ruisseau le Tastet, au moulin du Fray (Campagne) sur le ruisseau Le Fray et au Moulin de Sainte-Croix (Carcarès – Sainte-Croix). L’occasion de redécouvrir leurs moulins !

Résiniers et résignés : nos ancêtres de la Haute-Lande.

Dans notre arbre généalogique, une quinzaine d’hommes ont exercé un métier aujourd’hui disparu, celui de résinier (ou gemmeur), soit à plein temps, soit durant une partie de leur vie, soit comme métayers-gemmeurs
Ils ont vécu exclusivement dans la Haute-Lande, dans les villages de Morcenx, Mézos, Onesse-Laharie, Sindères, Escource, Lesperon. Le plus ancien est né en 1817 et décédé en 1866. Le plus jeune, né en 1898, est Mort pour la France en 1918. En quoi consistait leur métier ? Quelle furent leurs vies ?

Article épinglé

1910 - Le pauvre sacristain de Campagne-de-Marsan (Landes) passe à la trappe, au sens propre.

Le journal Le Républicain Landais relate un triste accident, le 18 novembre 1910 : une sorte de chute d’objet céleste a...

Articles les plus consultés