Les ecclésiastiques à Campagne-de-Marsan (Landes) au fil des siècles…

La consultation des registres paroissiaux de Campagne-de-Marsan, des délibérations du Conseil municipal du XIXe siècle et de la première partie du XXe siècle et des manuscrits de l’abbé Légé(*) a été l’occasion de tenter de ressusciter ces serviteurs de Dieu qui passaient le plus clair de leur temps sur les chemins et sur leur mule - s’ils en possédaient une - car les distances d’un bout à l’autre de leur territoire étaient importantes et la mortalité aussi.

Jugez-en, pendant l’Ancien Régime, le même curé devait tenir au jour le jour, les registres paroissiaux de Campagne, Saint-Orens et Saint-Perdon, soit une superficie de 64 km2.

Puis vint la Révolution avec son lot de persécutions. Des prêtres prêtèrent serment ou refusèrent, se cachèrent, furent emprisonnés et moururent en détention ou durent s’enfuir en Espagne.

Les archives du Diocèse d’Aire et de Dax n’ont pu nous fournir aucun renseignement au sujet des prêtres de Campagne des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Seules les archives postérieures au Concordat (1801) signées entre le pape et Bonaparte sont accessibles.

Quelques ancêtres bagarreurs.

Il s’agit de l’histoire banale d'un ancêtre et de son frère, cultivateurs et résiniers dans la Haute-Lande, qui ont eu affaire avec la justice, pour quelques coups et blessures volontaires.

Mère de famille nombreuse, tout juste veuve et emprisonnée pour vol de bois. « Selon que vous serez puissant ou misérable »…

Veuve depuis peu et mère de famille nombreuse, Marie Gaüzère, âgée de 42 ans, native de Campagne-de-Marsan et y résidant, a été condamnée par un jugement du tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan du 3 octobre 1871 (en vertu des articles 401 et 463 du code pénal), à six jours de prison qu’elle a effectués du 21 au 27 octobre 1871.

L’automobile, c’est ma passion et cela fait 57 ans que je suis mécanicien.

D’après la transcription d'une émission de Radio France Landes en 1987 sur les souvenirs d'Alphonse (Pierre) Gaüzère (1917-1997), mécanicien à Campagne-de-Marsan.

Mon ancêtre, ce délinquant cynégétique condamné à une forte amende qu’il ne peut payer !

Avec des variations selon les lieux et les époques, il existe une large gamme de raisons à la chasse légale ou au braconnage : plaisir, alimentation de survie, nécessité de défendre les cultures contre leurs multiples prédateurs, instrument d’une certaine justice sociale contre les riches propriétaires, vente commerciale, vertus thérapeutiques supposées de certaines parties des bêtes abattues…

Du rififi entre le Conseil municipal de Campagne-de-Marsan (Landes) et l’instituteur communal Jean Carrère.

En 1850, le Conseil municipal de Campagne-de-Marsan (Landes), petite commune rurale d’un millier d’âmes, demande au Recteur de retirer l’instituteur Jean Carrère pour des motifs politiques et d’autres bien futiles… Et obtient gain de cause !

Une taxe municipale sur les chiens, à Campagne-de-Marsan (Landes)

À un siècle de différence et à la suite des circulaires préfectorales, cette petite commune rurale des Landes percevait une taxe sur les chiens. Il s’agissait d’une taxe communale, d’une redevance publique soumise au principe d'universalité. Son produit était donc destiné à financer les dépenses municipales. Cette taxe faisait partie des taxes dites somptuaires.

Était-ce une exception ? Ou bien cette pratique était-elle généralisée ? Taxe-t-on encore les toutous de nos jours ?

Et le symphonista, François Guichené (1808-1877), curé-ingénieur landais, inventa.

Le 11 mai en 1856, au cours de la réunion du Conseil municipal de mon village d'origine - Campagne-de-Marsan - « Monsieur le maire propose au Conseil de voter une somme de 500 Fr. pour l’achat d’un symphonista qui doit être placé à l’église ». « Le Conseil considérant que l’acquisition d’un symphonista, désirée par toute la population, est une bonne chose pour l’agrément des fidèles, et que, vu le désir exprimé par Monsieur le Curé pour l’achat de ce meuble, le conseil à l’unanimité demande à ce que Monsieur le maire soit autorisé à faire cette acquisition ». La somme de 500 Fr. sera prélevée sur la vente des landes*. 
 
Qu’est-ce que cet instrument qui fait l'unanimité des cléricaux et des anti-cléricaux ? Si je vous en parle, c’est parce qu’il fut inventé par un abbé landais (cocorico !) au
XIXe siècle, curé d’un quartier de Mont-de-Marsan, à une dizaine de kilomètres de Campagne-de-Marsan.

Jean Darroze (1812-1890), officier de santé et maire de Campagne-de-Marsan pendant une quarantaine d’années, au XIXe siècle.

Voici le portrait d’un notable landais typique, propriétaire terrien, officier de santé, et très impliqué dans la vie de sa commune de Campagne-de-Marsan, puisqu’il en fut le maire pendant 40 années, au XIXe siècle.

Une brève histoire de Barthe-Jouane (Saint-Orens, Saint-Perdon, Landes), du XVIIIe siècle à la première moitié du XXe siècle.

Tenter de reconstituer l’histoire du domaine de Barthe-Jouane, à partir des recensements de la commune de Saint-Perdon (Landes), c’est, à travers la forte rotation des familles qui l’ont habité, découvrir la condition des paysans-métayers landais. En effet, les données recueillies lors des recensements renseignent sur le métier et le statut et l’âge des personnes recensées, sur la taille des foyers, les alliances entre familles et entre générations et sur leurs lieux de naissance.

Article épinglé

1855 - Du pain et des jeux, certes, mais on ne joue pas avec le pain !

Le maire du petit village de Campagne-de-Marsan a dû rappeler à l’ordre les boulangers qui avaient pris certaines liberté...

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