Calamités naturelles dans les Landes aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Pour expliquer les forts taux de décès constatés périodiquement chez nos ancêtres, il convient de les rapprocher des calamités naturelles qui ont frappé leurs régions. Leur alimentation dépendait exclusivement des récoltes, lesquelles dépendaient du bon vouloir du climat. Nous ne traitons pas ici des épidémies humaines dont les conséquences ont été amplifiées par l’état nutritionnel de nos ancêtres. Elles étaient d’autant plus meurtrières que les populations étaient affaiblies par les disettes. Par contre, nous abordons les épizooties en raison de leurs répercussions sur le monde agricole.

Les radeleurs dans les Landes

Acrobates aux pieds mouillés, mais au pied marin, marins d’eau douce mais funambules sur leurs billes de bois capricieuses, les radeleurs qui domptaient ces trains de bois flottants, étaient des livreurs à leurs risques et périls. Il fallait se diriger entre les rochers, les méandres, les bancs de sable, les remous, les piles des ponts, les pertuis des moulins et les nasses des pêcheurs. S’ils ne vivaient pas en permanence sur l’eau, les radeleurs n’en quittaient pas moins leur famille pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines d’affilée, avec leur galurin délavé, leur petit baluchon et leur maigre pitance.

Lazarra, victime d’une erreur de bombardement allié à Sochaux.

Lazarra, 25 ans, était gérante, avec son mari André, d’une cantine dans l'un des hôtels de l'usine Peugeot à Sochaux. Lors de l'alerte de nuit - le 16 juillet 1943 - elle s'est enfuie dans les champs avec son mari et son père Vincent. Lazarra et son père ont été tués par le tapis des bombes alliées qui manquaient largement leur cible : l’usine. Un éclat de bombe a également touché la maison familiale, mais heureusement sans faire de victimes, épargnant la mère et les deux jeunes enfants de Lazarra.

Joseph Marie Jeanningros (1788-1845) - Des guerres napoléoniennes à la conquête de l’Algérie.

Soldat de Napoléon, engagé volontaire à l’âge de 14 ans, il naquit à Besançon le 26 septembre 1788. Sa fiche militaire nous le décrit : taille 169 cm, visage long, front haut, yeux gris, nez retroussé, bouche moyenne, menton rond, cheveux et sourcils blonds.

Saint-Pantaléon, le saint protecteur de Campagne (Landes)

Le patron de Campagne (Landes) est Saint-Pantaléon. Pourquoi lui et depuis quand ? Mystère que nous n’avons pas levé. Voici quelques éléments.

Pantaléon Bonaventure Dupeyron, la bonne aventure d’un enfant de père inconnu.

Un prénom plein de sollicitude pour lui souhaiter une existence heureuse, placée sous le signe du saint-protecteur du village et de la bonne aventure. Un prénom à faire rêver qui l’accompagna pendant sa longue et tranquille existence à Campagne-de-Marsan (Landes).

Votre ville a-t-elle été touchée par la grippe espagnole en 1918-1919 ?

Fort probablement, car à l’automne 1918, alors que le monde s’apprêtait enfin à tourner la page de la boucherie de la Première Guerre mondiale, un mal nouveau surgissait en Europe et dans le Monde. Débarqué avec le troupes américaines, il frappait (Marine Dumeurger, Géo 2020) « Riches et pauvres, hommes et femmes, enfants et vieillards, tombent comme des mouches, frappés par cette fièvre pernicieuse. « Plus terrible que les grosses Bertha et le gaz moutarde ? Plus terrifiant encore que l’artillerie lourde et les grenades à fragmentation ? Pas de répit après quatre ans d’horreur : en l’espace d’un an, la pandémie va faucher jusqu’à 100 millions d’êtres humains à travers le monde, selon les estimations les plus hautes, contre 19 millions pour les victimes directes du conflit ». 

Campagne-de-Marsan (Landes) : le berceau du berceau.

Aux confins de la forêt des Landes et de la région agricole et vallonnée de la Chalosse, et à une vingtaine de kilomètres au sud du parc naturel régional des Landes de Gascogne, Campagne-de-Marsan est une commune du sud-ouest de la France (Landes). Ses habitants sont les Campenoises et les Campenois, comme la plupart de nos ancêtres et nous-mêmes.

Deux très anciennes petites églises autour de Campagne (Landes).

Aujourd’hui fermées, elles témoignent de la richesse de la vie des quartiers dans les Landes d’antan, éloignés de plusieurs lieues des villages principaux, paroisses puis communes distinctes avant leurs rattachements. Beaucoup de nos ancêtres ont fréquenté ces églises avec leurs joies et leurs peines : baptêmes, mariages, enterrements.

Louise Castaing (1886 - 1923). De la forêt landaise à l’Algérie, un bonheur très éphémère.

Louise (Gabrielle dans la vie de tous les jours) est née le 29 décembre 1886 au moulin du Braut dans le quartier de Saint-Orens (Saint-Perdon, Landes), sur les bords du ruisseau le Tastet au cœur de la propriété Barthe Jouane. Son arrière-grand-père Étienne Castaing (1777-1840), géomètre au cadastre de Mont-de-Marsan, avait été le premier meunier propriétaire du lieu, issu de sa famille.

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1855 - Du pain et des jeux, certes, mais on ne joue pas avec le pain !

Le maire du petit village de Campagne-de-Marsan a dû rappeler à l’ordre les boulangers qui avaient pris certaines liberté...

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