Les registres paroissiaux de Campagne (Landes).

Ils débutent en octobre 1678 et vont jusqu’à fin de l’année 1679, puis suivent quarante ans de vide jusqu’en 1719. Puis il manque encore les années 1720 et 1721, ce que m’ont confirmé les Archives départementales des Landes et d’autres généalogistes. Cette absence de registres limite beaucoup les recherches et laisse une partie de notre généalogie, incomplète.

 

Dans les registres commençant en octobre 1678 et allant jusqu’à fin 1679, se trouvent trois mentions de Gaüzère :

 

- Étienne Gaüzère, décédé le 17/02/1679 à Lostalot (Campagne), âgé de 45 ou 48 ans (difficilement lisible) donc né vers 1631-1634 (ADL p 10/2713 Campagne 1678-1800, côte 4 E61/1 https://archives.landes.fr/ark:/35227/s0052cbf437cee94/52cbf80998cb7. On peut supposer qu’il s’est marié à l’âge de 20 ans vers 1651 – 1654 et qu’il aurait pu avoir un fils 1 à 3 ans plus tard, de la même tranche d’âge que Jeanne Duhau (née vers 1657 et décédée en 1742 à JeanLaouillé, Campagne) qui semble être notre plus vieille ancêtre certaine connue, du côté des femmes. Quoi qu’il en soit, Étienne est et restera notre plus vieil ancêtre ou apparenté ancêtre connu.

 

- Anne Gaüzère, marraine de Pierre Lataste, le 4/05/1679, fils de Jean Lataste (chirurgien) et de Jeanne Dubosc. (ADL p 11/273, Campagne 1678-1800, côte 4 E61/1).

 

- Jean Gaüzère, né le 8/10/1679 (ADL p 18, Campagne 1678-1800, côte 4 E61/1 https://archives.landes.fr/ark:/35227/s0052cbf437cee94/52cbf8099a9fa)

dont le père est Michel Gaüzère et la mère Marguerite Gude (illisible) et dont les parrain et marraine sont Jean Dupouy - dit Bergos - et Jeanne Tachon, gens de labeur. Il n’est donc pas le fils de Jeanne Duhau.

 

L’orthographe du nom a varié

 

… entre Gaüzère, tout au début dans les registres paroissiaux de 1678, pour ensuite s’écrire Gahuzere (registres paroissiaux de l’abbé Dutertre, vicaire de la paroisse de Campagne et Saint-Orens) ou Gahuser (beaucoup plus rarement), pendant tout le XVIIIe siècle, avant de revenir à Gaüzère à compter de la deuxième moitié du XIXe siècle.

Il faut dire que les membres de la famille ne sachant ni lire, ni écrire, comme en atteste la sempiternelle mention portée au bas de tous les actes « qui a déclaré de savoir signer », ne pouvaient que donner une approche phonétique à leur nom de famille.

 

Lieux-dits de Campagne, mentionnés dans les registres paroissiaux de 1678 à 1800.

 

ArtigueBieille, Batanes, Moulin de Batanes, Barlac, Bergosse, Berteuil, Bourg (le), Bidensot, Bouheben, Brouquère (Petit et Grand), Broustera Cabanes, Caderot, Calonge, Cassoua de bas, de haut et de Saint-Perdon, Chinas, Chouriou, Couillines, Coulin, Creq, Coumpais, Domingue (Grand), Estanque, Foy, François de Menjon, Geme du Batanes, Gentieu, Glaude (Petit), Grenade, Houniou, Prabende, Tauziat, Touron, JeanBaylet, JeanBatin, JeanLaouillé, Jordy, Labrouste, Large, Lapoëne, Larrouquet, Lasgoazis, Lavigne, Layat, Loustalot, Luquet, Marion, Martin, Matilon, Menjouat, Millon, Moncauts-du-Milieu (bas, haut), Moutinons, Mouret, Nerbis, Pandelé, Pebe, Sébé, Peroyon (Purion actuel), Pesqué, Peyraou, Pierrot, Pillet, Piot, Pugué, Puyo, Ricard, Singuina, Séguès, Sisto, Soubielle (Grand et Petit), Treytin, Vigné, Vigneron de Mouret ou Vigné de Mouret.

 

Puis les registres paroissiaux tenus par les curés ont fait place aux registres d'état civil. 

 

Instauré par le décret du 20 septembre 1792, l'état-civil laïc avait pour objectif l’identification des individus par l’administration communale. À compter de cette date, ont alors été enregistrés en mairie, les naissances, les mariages ainsi que les décès survenus sur le ressort d’une commune, toujours en deux exemplaires, l’un conservé en commune et l'autre remis aux autorités de l'État.





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