Guérisseurs : somnambules, empiriques, sorciers, toucheurs, rebouteurs, au XIXe siècle.

Faute de médecins diplômés et faute d’argent, le peuple abandonné à lui-même pour se soigner, se tournait souvent vers les guérisseurs… Tout comme beaucoup de personnes en 2024 continuent de le faire, face à certaines limites de la médecine moderne.

Qui étaient ces guérisseurs, que soignaient-ils ?

La réponse tient dans le récit d’un médecin landais - Charles Lavielle - intitulé « Essai sur les erreurs populaires relatives à la médecine », présenté dans le bulletin de la Société de Borda (1) (Landes) du 1er janvier 1881.

La somnambule.

« Il y a un quart de siècle, le somnambulisme a eu chez nous des jours de splendeur, mais il est aujourd’hui tombé en discrédit. Cette défaveur est due surtout à l’insuffisance du sujet qui l’exerce. Quoi que crédule et ignorants, le paysan tient à ce que les conseils qui touchent à sa santé ou à celle des siens soient donnés avec une certaine gravité, et quand il trouve la Sibylle occupée à balayer sa cuisine ou à éplucher les légumes, il sent défaillir sa confiance. En un mot, la somnambule manque de prestige ; néanmoins, elle est souvent consultée pour faire retrouver des objets perdus, pour ramener quelque amoureux volage et pour quelques maladies. Sa thérapeutique est d’ailleurs des plus anodines, et se borne presque toujours à l’administration de purgatif huileux ».

 

L’empirique.

« Si le somnambulisme déchoit, les charlatans restent en grande faveur auprès de nos populations laborieuses, et il est rare que dans une maladie, à marche chronique, le paysan, après avoir consulté de médecin, n’essaye de l’empirique. Celui-ci possède trois ou quatre recettes puisées dans quelques vieux livres de médecine et ce mince bagage scientifique lui suffit pour satisfaire sa clientèle et acquérir parfois une grande réputation. Ainsi, on a vu durant près d’un demi-siècle des milliers de malades à courir chaque année de dix lieux à la ronde, pour réclamer les conseils d’une dame complètement dépourvue de titres et d’instruction médicale. Chose étrange ! Cette dame n’employait que trois moyens : la tisane d’orties à l’intérieur, et à l’extérieur un onguent à base de minium et une solution de sous-acétate de plomb dans l’eau-de-vie. Expliquera qui pourra comment avec ses trois remèdes d’une bénignité notoire, et appliqués indistinctement à toutes les maladies internes et externes, cette guérisseuse a pu exploiter pendant de longues années la bêtise d’une foule ignorante et crédule.

 

Le charlatanisme varie avec le temps et les circonstances ; son but est le même et il compte avec raison sur la sottise humaine pour vider les poches du peuple. Aujourd’hui, aux portes de notre ville, un paysan tient un cabinet de consultation et donne des conseils comme le premier médecin de France et de Navarre. Sans doute ses ordonnances (qu’il se garde bien de signer), dont écrites avec une orthographe quelque peu fantaisiste, et je plains mes malades s’ils sont aussi maltraités que la grammaire. Mais enfin, il a une clientèle et il exerce avec la complicité tacite de la loi ; en réalité, le patient est, d’une part le médecin qu’on ne consulte plus, de l’autre le pauvre public qui guérit s’il peut ».

 

La sorcière.

« Des esprits crédules, et ils sont plus nombreux qu'on ne le suppose, s’imaginent que certains individus ont le pouvoir, en vertu d’un pacte supposé avec le diable, de produire des effets extraordinaires, de donner des maladies aux moyens de parole, de caractère, de drogue, d’aliments, et même du regard. Autrefois, la tradition populaire attribuait cette faculté nuisible aux bergers. Cette opinion était, sinon fondée, du moins excusée par la solitude et l’inaction des gens de cette profession. Aujourd’hui, ce sont les femmes principalement les vieilles qui jouissent de cette puissance surnaturelle, et il n’est pas de localité où quelqu’une ne soit connue et signalée à l’opinion publique. On vous dira même qu’un certain dimanche, la sorcière n’a pu sortir de l’église et est resté clouée à sa place parce que Monsieur le Curé avec oublié de fermer le missel après le dernier Évangile. Quoi qu’il en soit, les mères de familles recommandent à leurs enfants de ne rien recevoir d’elle, et on l’éloigne autant qu’il est possible, du voisinage des malades ».

 

Le sorcier.

« Mais si les sorcières le pouvoir de jeter des sorts, les sorciers ont le don de les enlever ou de les neutraliser. L’homme doué de cette puissance est ordinairement un paysan déclassé ; plus lettrés que les autres individus de sa condition, il n’a jamais eu le goût du travail agricole. Il se procure quelques vieux livres de médecine, surtout le Grand et le Petit Albert (2), et il s’est mis à traiter bêtes et gens. Bientôt, il ne tarde pas à acquérir une grande notoriété et à recevoir de nombreux clients. Le sorcier que j’appellerai mystique, écoute gravement les détails qui lui sont donnés, parle peu, se recueille, réfléchit longuement et prononce enfin quelques paroles magiques. Puis, il rassure la personne qui vient le consulter et la congédie en lui affirmant qu’avant son retour chez elle, la maladie aura complètement disparu. Néanmoins, le plus grand nombre des sorciers ajoute quelques remèdes ou paroles de consolation. 

 

 

S’agit-il d’une fièvre grave, il ordonne des cataplasmes de cervelle de jeunes chats sur la partie interne des poignées ou bien, il recommande de suspendre au cou du patient, en guise d’amulette, une noix préalablement vidée dans laquelle on enfermera une araignée vivante, et il affirme que la fièvre décroîtra et se dissipera à mesure que l’araignée dépérira et séchera dans sa prison.

S’agit-il d’un bœuf épileptique, une goutte de lait de femme placée à minuit sur la langue de l’animal empêchera le retour des accidents.

 

Quand il est question d’une maladie longue à forme chronique, il enjoint aux parents de brûler le coussin de plume et la couette qui font partie du lit du malade. Cet autodafé se fait toujours à minuit, à l’entrecroisement de quatre-chemins. Quoi que cette opération soit effectuée avec beaucoup de mystère, le voisinage sait le lendemain qu’on va trouver dans le lit les choses les plus fantastiques : couronne tressée, croix, forme d’enfants, etc. En effet le liquide visqueux qui s’exhale des tuyaux de plume agglutine celles-ci entre-elles le, et par la malaxations quotidienne des ménagères, il ne tarde pas à se produire des formes bizarres que la crédulité du peuple assimile à des êtres vivants, à des objets usuels.

 

On consulte très souvent le sorcier pour les fièvres intermittentes rebelles, surtout pour celles à type quarte (3). Le paysan qui peut se soustraire aux émanations paludéennes, qui d’un autre côté, se lasse très vite de prendre des préparations fébrifuges très coûteuses pour lui, imagine souvent que les fièvres lui ont été données, et il trouve commode de recourir aux conseils de ces médicastres. Le sorcier lui conseillera par exemple, de faire usage pendant neuf jours de la tisane de Verveine et de prendre le jour de l’expiration de cette neuvaine, une poignée de sel dans la main gauche et d’aller la jeter dans le bénitier de l’église, de ne pas regarder en arrière et de ne pas toucher l’eau bénite.

 

La verveine était en grand honneur chez les Aquitains, et elle n’a du son introduction dans la médecine qu’aux usages superstitieux auxquels elle fut consacrée dans les premiers temps. Elle figurait avec le Gui et le Selago dans les cérémonies religieuses des Celtes ; elle dissipait toutes les maladies, tous les enchantements, et chassait les génies malfaisants. Les sorciers du Moyen-Âge n’ont pas plus négligé la verveine que ceux de l’Antiquité, et sa célébrité dans les arts occultes n’est pas encore tout à fait oubliée des charlatans de nos jours. Elle joue un grand rôle dans la médecine des sorciers de nos campagnes, surtout pour la guérison des fièvres rebelles.

 

Voici un fait qui témoigne et de l’absurde crédulité du peuple et de la confiance que cette plante inspire.

Un individu était atteint de fièvre intermittente de type quarte. Il habitait dans la commune de Saint-Paul, une maison située dans un quartier marécageux. Les préparations de quinine et de quinquina le guérissaient bien pendant quelque temps, mais les accès revenaient après 15 ou 20 jours d’apyrexie. Démoralisé, fatigué de prendre les remèdes coûteux et cédant aux inspirations d’une commère du voisinage, notre paysan alla consulter un sorcier renommé du pays, et voici la singulière ordonnance qu’il reçut : je cite textuellement le récit du malade. « Vous prendrez chaque matin, pendant le jour, un morceau de pain et une gousse d’ail, et vous irez les déposer devant un pied de verveine ; cela fait, vous aurez bien soin d’uriner sur le tout ». Le paysan se conforma scrupuleusement aux conseils de l’empirique ; mais sa foi ne fut point récompensée, car il conserva la fièvre jusqu’à ce qu’il eût quitté le quartier et qu’il se fût ainsi soustrait aux émanations paludéennes ».

 

Le toucheur.

« De tout le temps, on a flatté les Grands jusqu’à leur faire opérer des miracles. Pline dit que Pyrrhus guérissait les douleurs de rate en touchant les malades du gros orteil de son pied droit, et l’empereur Adrien en touchant les hydropiques du bout de l’index, leur faisait sortir l’eau du ventre…

On sait que les rois d’Angleterre et de France enlevaient les écrouelles par de simples attouchements : de là le nom de mal du roi, mal de Saint-Louis, que le peuple donne encore à la scrofule.

Lascarille raconte que François Ier, prisonnier à Madrid, guérissait les Espagnols atteints de cette maladie.

 

Aujourd’hui, ce pouvoir s’est démocratisé et est dévolu à tout enfant mâle et légitime, né le septième et après la mort de son père. Le mortel ainsi privilégié par le hasard de la naissance possède le don de guérir la scrofule et l’engorgement de la rate par de simples attouchements.

Cette opération, qu’on est obligée de renouveler dans les cas rebelles, a beaucoup plus de chances de réussite quand elle est faite pour la première fois avant le lever du soleil, le jour ou le lendemain d’une grande fête de l’Église. Voici d’ailleurs la manière la plus commune de procéder. L’enfant atteint d’hypertrophie de la rate est couché sur les genoux de la mère ou de la personne qui la remplace, sans l’assistance d’autre témoin.

 

Le toucheur se découvre, se met à genoux et pratique pendant quelques minutes des frictions sur le ventre du malade, tout le temps, marmonnant des prières durant toute la durée de l’opération. Quand il s’agit de tumeurs et plaies scrofuleuses, il remplace les frictions par des croix faites avec le pouce imbibé de salive. Les gens du peuple ont une très grande confiance en ces attouchements qui les dispensent de suivre un traitement lourd et dispendieux et qu’en somme, cette thérapie est inoffensive ».

 

Le rebouteur.

« On ne comprend pas en effet comment s’est accrédité ce préjugé que certaines maladies des os peuvent être fort bien traitées par des hommes dépourvus d’instruction et de lumière : il n’est pas d’affections qui demandent des connaissances anatomiques plus exactes et qui exigent plus de dextérité et de soins.

Les maladies aiguës peuvent souvent être considérées comme des efforts que fait la nature pour rétablir l’harmonie des fonctions organiques, et il suffit d’une sage expectation pour vous voir renaître à la santé. Les os, sont-ils au contraire brisés, déplacés, les contractions musculaires tiraillent les fragments, les entraînent dans des sens opposés et augmentent sans cesse l’étendue du déplacement. Au lieu de favoriser la guérison, la nature y met obstacle, et le chirurgien doit la combattre dès le premier moment de l’accident. Pour le faire avec efficacité, il doit connaître parfaitement la conformation naturelle des parties, le nombre, la force, les points d’insertion, et la direction des muscles qui s’attachent aux fragments et tendent à les déplacer ; et c’est dans ces circonstances difficiles qu’on a recours au rebouteux ! Celui-ci est un paysan de bon âge dont la présomption n’est pas égalée que par l’ignorance. Il ne connaît pas un os, pas un ligament, pas une capsule articulaire ; Il n’a pas idée d’un muscle, d’un tendon, qu’il confond toujours avec un nerf.

 

Mais sa spécialité n’en est pas moins la thérapeutique des entorses, des luxations et les fractures ; un os cassé ou démis, un nerf foulé ou déplacé, une côte enfoncée, le crochet de l’estomac dérangé, telles sont ses hautes attributions. À quoi lui servirait d’ailleurs des notions et d’arthrologie ? La Chirurgie, n’est-elle pas pour lui un don de la nature, héréditaire et transmissible de mâle en mâle ? Tous ces empiriques ont certainement plus un ancêtre Mège (4) du temps de Charlemagne ou tout au moins de Saint-Louis.

 

Quoi qu’inspirés d’en haut, les rebouteurs ne paraissent pas appartenir à la même école. Les uns emploient le massage simple associé à quelques passes magnétiques. Bornée à ces pratiques, l’intervention du rebouteur serait à peu près inoffensive pouvant parfois être efficace ; cependant, il faut savoir que l’entorse légère, survenant chez un sujet jeune et bien portant, n’a aucune gravité et guérit proprement. Cette circonstance explique les succès des empiriques dans le traitement des foulures qui guérissent, on ne doit pas se le dissimuler, malgré les manœuvres les plus intempestives.

 

Mais ordinairement le rebouteur emploie des moyens plus actifs et plus énergiques. Après avoir examiné le membre pour lequel on fait appel à sa science, il le prend entre ses mains, le malaxe, le torture, le tiraille en divers sens et l’entoure enfin d’un bandage en huit de chiffres, fait avec du linge, des étoupes imbibées tantôt dans un mélange de vin, huile et sucre, tantôt de blanc d’œuf mêlés à l’essence de térébenthine.

 

Bien longue, bien triste serait la liste des méfaits de ces rebouteurs, méfaits commis impunément chaque jour et en plein soleil. Cette race qui pratique de père en fils, semble avoir le droit d’estropier les dupes qui réclament ses services ; car, tandis que le médecin auquel arrive un accident que tout son talent et tout c’est soit n’ont pu empêcher, est rigoureusement poursuivi, le rebouteur échappe presque toujours au tribunal. Ainsi, que d’estropiés, que d’amputés, que de morts à inscrire chaque année au tableau de ses exploits ! Ici, c’est une luxation imaginaire du genou pour laquelle il a mis en jeu les manœuvres les plus violentes, d’où est résulté une tumeur blanche nécessitant plus tard l’amputation de la cuisse. Là, c’est plus une coxalgie sur laquelle il a exercé des mouvements tellement exagérés qu’il a produit une luxation du fémur, c’est-à-dire une infirmité incurable. C’est un poignet soumis des torsions excessives qui, par suite d’une synovite provoquer a été frappé donc il là, c’est une coxalgie sur laquelle il a exercé des mouvements tellement il a produit une luxation du fémur, c’est-à-dire une infirmité incurable.

C’est un poignet soumis à une torsion excessive qui, par suite d’une synovite provoquée a été frappé d’ankylose.

 

Mais si le rebouteur voit des luxations là où il n’y en a pas, en revanche, il ne voit pas celles qui existent réellement. Il en est de même des fractures ayant leur siège vers les extrémités osseuses : méconnaissant ces lésions, les rapportant constamment à un déplacement d’un nerf (lisez tendon) ; il les traite par des moyens impuissants, quand ils ne sont pas nuisibles.

C’est ainsi que le pays est sillonné de malheureux infirmes, témoignages vivants d’une monstrueuse impéritie, et qui chose remarquable, ne songent même pas à accuser le médicastre qui les a mutilés. C’est qu’en effet les blessés vont par centaines consulter le rebouteur et, comme la plupart de ces blessés n’ont que des contusions ou des entorses légères, le plus grand nombre guérit sans difformité et proclame à haute voix l’habileté du charlatan.

 

La foi en ces empiriques est vivace et indestructible. Mais allez donc faire comprendre aux gens de la campagne, si madrés pour tout le reste, et à bon nombre de bourgeois chez qui l’éducation n’a nullement fait disparaître la crédulité, que cet homme qui n’a pas appris doit être moins habile que celui qui a fait des études ».

 

Certains pharmaciens.

« Je regrette de rencontrer parmi nos concurrents des membres d’une classe que j’ai appris à estimer et à respecter. Il est des pharmaciens, en petit nombre à la vérité, qui ont assez oublié leur devoir pour faire habituellement de la médecine et pour traiter des malades au fond de leur officine. Nul ne me contrariera lorsque j’affirmerai que cette pratique est une de celles qui font le plus grand tort aux médecins : mais le sujet est trop délicat est trop brûlant pour que j’y appuie ».

 

Les départements du Nord et de l’Est de la France ont-ils moins de charlatans que ceux de l’Ouest et du midi ?

« Et Paris, ce centre des lumières ou chaque rue possède une école, où on rencontre à peine un enfant de dix ans qui ne sache lire à écrire, Paris, plus éclairé que ne le saura jamais aucun département de France, n’est-il pas le siège et le refuge du charlatanisme le plus effronté ? Ses murs, ne sont-ils pas tapissés d’affiches qui promettent moyennant la plus faible somme, la guérison des maladies incurables ? Y a-t-il une ville dans le monde où on rencontre le plus grand nombre de rebouteurs, de médecin des urines, de somnambules, de vendeurs de drogues de guérisseur de toute espèce ? ».

 

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(1) La Société de Borda fondée le 25 janvier 1876 et toujours vaillante en 2024 qui publie régulièrement un bulletin depuis sa fondation. Les articles écrits par des érudits locaux - dont de nombreux ecclésiastiques - m’ont permis de glaner beaucoup d’informations sur cette région occupée par mes ancêtres et de mieux appréhender leur vie quotidienne dans le contexte difficile de l’époque.

 

(2) Le Petit Albert est un grimoire dit « de magie », peut-être inspiré par les écrits de saint Albert le Grand et qui est, selon l'avis des historiens, une forgerie du XVIIe siècle. Il a été imprimé en France pour la première fois en 1668 et a connu un succès phénoménal jusqu’à la fin du XIXe siècle.

 

(3) Fièvre quarte : Fièvre intermittente dont les accès reviennent le quatrième jour, par exemple au cours du paludisme.

 

(4) Personne habilitée à exercer la médecine après avoir été admise à différents examens sanctionnant plusieurs années d'études médicales (universitaires et hospitalières) et après avoir soutenu une thèse de doctorat. Ou bien, terme vieilli, désignant, dans certaines provinces, une personne exerçant l'activité de médecin ou plus généralement de guérisseur.

 

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Sources

 

Essai sur les erreurs populaires relatives à la médecine par M. Ch. Lavielle. Bulletin de la Société de Borda 1 janvier 1880


 


 

 

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