Nos ancêtres ad patres sous les drapeaux aux XIXe et XXe siècles.

Les conflits du XIXe et du XXe siècle ont envoyé au moins onze de nos ancêtres ad patres. Il s’agissait toujours de jeunes gens réquisitionnés pour le service militaire et non d’engagés volontaires. Le seul militaire de carrière de la famille (du côté maternel), le commandant légionnaire Jeantet est mort dans un lit d’hôpital en Algérie, d’une cause non précisée, en 1939, après avoir réchappé à diverses blessures pendant la Première Guerre mondiale et aux guérillas d'Afrique du Nord.

 

1 - Les guerres napoléoniennes.

 

François Gaüzère

Âgé de 20 ans, fusilier 1ère compagnie du 4ème bataillon du 123ème régiment de ligne et natif de Campagne est décédé le 1er janvier 1812. D’après nos recherches, au moins neuf autres conscrits de Campagne-de-Marsan, sont morts pendant les guerres napoléoniennes.

François était né le 28 mai 1791 à la ferme de Soubielle, à Campagne. Son père était Jean (1756-1839) et sa mère Marie Cazaux (1757-1839), parents de huit enfants, dont cinq garçons, dont quatre se prénommaient Jean.

François était un cousin issu d’issus de germains de notre ancêtre Jean (1789-1859) qui fut réformé en 1810 après deux ans de campagne d'Italie. En effet, Jeanne Duhau et son époux étaient des ancêtres à la 4ème génération de François et de Jean. L'auteur de ce blog est donc un descendant à la 5ème génération d'un cousin issu d’issus de germains de François.

 

Source : https://archives.landes.fr/ark:/35227/s0052cbf437da1a5/52cbf81010e95

 

« Ville de Mayence, département du Mont-Tonnerre, sont comparus Heyles Seyles âgé de 42 ans, employé à l’hôpital militaire de cette ville, pour et au nom du directeur dudit hôpital, et Jean Gorge Bienbaum, employé de mairie âgé de 35 ans, tous domiciliés dans cette ville, lesquels nous ont déclaré que Gaüzère François, âgé de 20 ans, fusilier 1ère compagnie du 4ème bataillon du 123ème régiment de ligne et natif de Campagne est décédé le jour d’hier, 2 janvier 1812 ». Signé : F. Roth, collationné, officier de l’état-civil ».

 

Le Mont-Tonnerre est un ancien département français (1797-1814), sur le territoire de l'actuelle Allemagne.

 

2 - La guerre franco-allemande de 1870-1871, guerre franco-prussienne ou guerre de 1870.

 

Cette guerre, déclarée par la France au royaume de Prusse, a duré du 19 juillet 1870 au 28 janvier 1871, et s’est rapidement soldée par un désastre pour la France. Les troupes françaises étaient mal préparées, moins nombreuses (300 000 vs 500 000). La Prusse réussit à s'allier avec le Bade, le Wurtemberg et la Bavière. Les troupes allemandes avaient une expérience récente – et victorieuse – du feu (avec les conflits contre le Danemark en 1864 et l'Autriche deux ans plus tard), une artillerie lourde et une excellente formation.

 

Bernard Gaüzère

Né à Domingue (Campagne), le 5 octobre 1849 de Bernard et de Marie Darrieutort. Soldat au 38ème régiment de marche, 3ème bataillon, 3ème compagnie.

Décédé à l’âge de 22 ans, le 24 mai 1871 à l’hôpital militaire de Versailles, en présence d’Étienne Boucher, infirmier. Ce décès est survenu cinq mois après la fin de la guerre. (AD40 Campagne-Décès-1869 - 1884-4 E 61/20, page 32.)

Le registre des décédés de l’hôpital militaire de Versailles (1847-1871) nous apprend qu’il y avait admis le 28 avril 1871 et qu’il y est décédé de fièvre typhoïde, le 23 mai à 3 heures du soir, comme plusieurs autres soldats ce jour-là.

 




Bernard Gaüzère est un arrière-petit-fils d'une cousine au 5ème degré de Bernard.

Mathieu Gaüzère

Né à Domingue (Campagne), le 27/9/1834. Père Dominique, mère feue Marie Baillet. Militaire au 4ème de ligne aux Grenadiers. Décédé à l'hôpital de Foix le 1/11/1856 de cause non précisée. Rapporté à L'État-civil de Saint-Perdon, le 15/12/1856, où sa famille avait migré.

L'auteur de ce blog est un arrière-petit-fils d'une cousine au 5ème degré de Mathieu.


 
Transcription à Saint-Perdon de l’acte de décès de Mathieu Gaüzère.

 

 

 3 - La Guerre de 1914-1918.

Ce conflit a été de très loin, le plus meurtrier pour la famille. Dix mille et cent-quatorze Landais sont Morts pour La France entre 1914 et 1919, sans compter les décès tardifs ou après réforme qui n’apparaissent pas dans les Livres d’Or des communes.

« En France, et donc dans les Landes, le tocsin des églises sonne le premier août 1914, c'est la mobilisation générale. Quatre jours plus tard les premiers Landais, des gamins de 20 ans, gagnent les casernes de Mont-de-Marsan et de Bayonne. Ils prennent ensuite le train pour l'Est. Contrairement à l'image du soldat qui part la fleur au fusil, ce qui est plutôt de la propagande de l'époque, les Landais partent, bien sûr, avec la peur au ventre, avec la tristesse de la séparation avec leur famille, mais aussi avec en tête qu'ils partent alors que la moisson n'a pas encore commencé. Plus de 60 % des Landais qui partiront au front sont issus du monde agricole[1] ».


« La première bataille pour les Landais, avec les Basques et les Béarnais dans le 18ème Corps d'Armées, ce sera la bataille des frontières, à Charleroi, en Belgique. Le 22 août, lors de cette bataille, plus de 20 000 hommes vont périr en une journée ».

« Durant tout le conflit, 78 000 Landais vont être mobilisés[2]. Il faut rapporter ce chiffre à la population du département à l'époque. Selon les archives de la Préfecture, la population des Landes, au 20 juin 1914, est de 288 902 habitants. C'est donc un Landais sur quatre qui est envoyé au front. Et plus de 12 000 d'entre eux ne reviendront jamais de la guerre. Un chiffre qui ne prend pas en compte les disparus. Huit pour cent des hommes du département sont morts durant le conflit. Le département des Landes est l'un des dix départements français qui a eu le plus de mort au front. Une des explications serait que le département est très rural, que plus de 60 % des Landais envoyés au front sont des agriculteurs. Or les urbains, plus éduqués, étaient moins en première ligne que les agriculteurs qui formaient le plus souvent l'infanterie ».


Les Gaüzère.

Seize soldats dénommés Gaüzère ont été déclarés Morts pour La France entre 1914 et 1918 dont quatre appartenaient à de notre famille (éloignée) : Gaston (né à Saint-Pierre-du-Mont, 1896-1917), Jean (né à Saint-Perdon, 1889-1917), Jean Noël (né à Campagne, 1892-1916) et Ernest (né à Meilhan, 1894 - 1918).

Gaston Gaüzère
Né le 13/05/1896 à Saint-Pierre-du-Mont. Taille 160 cm, degré d’instruction 3. Ajourné un an pour « faiblesse » en 1915. Sursis agricole du 8 au 28 août 1916. Soldat de 2ème classe au 67ème R.I. « Évacué pour blessure, le 31/08/1917 » et décédé le jour même à Verdun (Meuse).

L'auteur de ce blog est le fils d'un cousin au 7ème degré de Gaston.


Jean Gaüzère
Né le 14/03/1889 à Saint-Perdon. Taille 162 cm, degré d’instruction 2. Habitait à Benquet lors de son incorporation. Soldat au 144ème R.I. Tué à l’ennemi le 1/06/1917 à Moulin-Rouge, Beaurieux (Aisne). Inhumé initialement à Vassogne (Aisne), puis à Pontavert (Aisne) à la nécropole nationale, tombe n° 5242.

L'auteur de ce blog est un fils d'un cousin au 7ème degré de Jean.


Jean-Noël Gaüzère
Né le 14 novembre 1894 à Grand-Brouquère (Campagne), le 24 décembre 1892.  Taille 158 cm, degré d’instruction 3.

La famille a ensuite migré à Aurice où Jean-Noël a été répertorié sur le monument aux morts. Soldat au 144ème R.I. Disparu au combat de Missy-au-Bois le 10/07/1916. Interné en Allemagne. Mort en captivité ( « Pneumonie maladie contractée en captivité » ) le 16/11/1918 à 25 ans, au Lazaret du Camp (Kriegsgefangenenlager Stendal), soit 5 jours après l’armistice.

L'auteur de ce blog  est un petit-fils d'un cousin issu d’issus de germains de Jean-Noël.


Ernest Gaüzère 

Né le 14 novembre 1894, au Grand-Payet à Meilhan. Taille 161 cm. Degré d'instruction 0. Mobilisation militaire le 16 décembre 1914. Ajourné un an pour « faiblesse en 1914 ». Arrivé au 50ème Régiment d'Infanterie. Passé au 412ème Régiment d'Infanterie le 23/03/1915. Parti en campagne le 06/04/1915. Disparu le 11/06/1918 à Neuvy (Oise). Parents : Jean Gaüzère 1867-1953 et Catherine Cazenave 1870-1940. Frères et sœurs : Jean Gaüzère 1890-1890, Antoinette Gaüzère 1892-1983, Alexis Gaüzère 1897-1965.
Fiche militaire : https://archives.landes.fr/ark:/35227/s0052cbf4052448a/52cc0b53f0f2b

L'auteur de ce blog  est un petit-fils d'un cousin au 6ème degré.



Fernand Flocel (1896-1918)
Demi-frère de notre grand-père paternel, fauché peu avant l’armistice. Fernand mesurait 162 cm et son degré d'instruction était de niveau 3, c'est-à-dire qu'il savait lire, écrire et compter. Il avait pu retarder son incorporation sous les drapeaux grâce à un sursis agricole du 8 au 28 août 1916. Soldat de 2ème classe au 19ème Régiment d'Infanterie, il a été tué à l'ennemi à Saint-Clément-à-Arnes (Ardennes) le 6 octobre 1918, soit moins de 5 semaines avant l'armistice.

 

La tombe de Fernand Flocel à Sommepy-Tahure (Marne).

 

Jean (Alexis) Gaüzère

Notre grand-père décédé en 1926 des suites de ses blessures.

 

Victor Duprat 

Tonnelier, demi-frère de notre grand-mère paternelle.

Né à Pabourg (Saint-Yaguen) le 25 mai 1892. Incorporé le 10/10/1913, soldat de 1ère classe au 18ème Régiment d’Infanterie. Mort à Craonne le 6 mai 1917. Taille : 161 cm, yeux et cheveux noirs, visage rectiligne. Incorporé le 10/10/1913, soldat de 1ère classe au 18ème Régiment d’Infanterie. Un secours immédiat de 150 francs fut versé à son père Sylvestre. Son nom figure sur le monument au morts de Campagne.

L'auteur de ce blog est un petit-neveu de Victor.

 

Les Darmayan (côté maternel).

 

Jean Darmayan

Né le 6 janvier 1898 au Treuilh, Onesse-Laharie. Décédé le 24 septembre 1918 au Treuilh, d’une maladie contractée à la guerre d'après notre famille. Mort pour la France.

L'auteur de ce blog est un petit-neveu de Jean Darmayan.  

 

Jean Daussy

Né le 23/07/1887 à Onesse-et-Laharie (Landes).

Goudronnier. Marié à Saint-Vincent-de-Paul avec Marguerite Hauquin. Père d’une fille, Léonie Marie Thérèse (1909-1961). Mobilisé le 3 août 1914 au 11ème Régiment d'Artillerie à Pied.

Taille : 172 cm. Degré d’instruction 3. Mort pour la France à Vigueville, près de Montzville, le 31/05/1916. Citation : Premier servant à la 43ème batterie du 11ème Régiment d'Artillerie à Pied. Citation : « Excellent canonnier, plein d'entrain et d'énergie et de dévouement, la plateforme de sa pièce par un éclat d'obus ».

https://archives.landes.fr/ark:/35227/s0052cbf40512b21/52cc0b0c9fe35

L'auteur de ce blog est un petit-neveu de la belle-sœur de Jean Doussy.


La branche Flocel-Cazade-Dupont.

 

Noël Cazade

Né le 25 décembre 1893 à Castagnet (Artassenx, Landes). Frère de Gabriel (1896-1971) qui était l’époux de Noelie Flocel dont je suis le petit-neveu.

Mobilisé en 1913. Taille : 166 cm. Habitait à Pujo-le-Plan lors de sa mobilisation.

Passé au 8ème R.I le 29/01/1915, puis au 25ème R.I. le 2/07/1915. Mort pour la France le 30 août 1916 à Méharicourt (Somme).

Noël un grand-oncle de Josiane et Martine Dupont.  

 

4 - Les « chanceux » qui ont survécu à la captivité ou à leurs blessures.


Alexis Gaüzère (1897-1965)
Né à Meilhan (Landes) le 23/07/1897.
Service militaire - Mont de Marsan. Classe 1917 Campagne contre l' Allemagne le 20/08/1916. Numéro recrutement 662 / numéro liste matricule 11 167. Incorporé le 28 aout 1916 au 123ème Régiment d'Infanterie, matricule 13603. Incorporé le 2 septembre 1917 au 19ème Régiment d' Infanterie, matricule 16492.
Disparu au Chemin des Dames le 27 mai 1918. Prisonnier, interné à Crossen (Allemagne), rapatrié en France le 5 janvier 1919. Passé au 34ème Régiment d' Infanterie le 10 février 1919, matricule 21202. Passé au 57ème Régiment d' Infanterie le 16 mars 1919, matricule 19432. Passé au 1er bataillon de chasseur à pied le 27 avril 1919, matricule 11167. Libéré à Troyes, le 09/06/1919.
Marié le 16 octobre 1921, Villeneuve de Marsan, avec Jeanne Duthil (1903-1994).
Décédé le 5 août 1965 à Villeneuve-de-Marsan.


Bernard Darmayan (1889-1967)
Caporal au 49ème R.I. Disparu le 15/10/1917 à Auberyves-sur-Suippe. Interné à Darmstat et rapatrié le 22/12/1918.
Citation : " Gradé énergique volontaire pour missions périlleuses ". Blessé deux fois : le 23/05/1918 : balle dans la cuisse et le 21/10/1918 : balle dans la nuque.

Besques Jean Auguste Marie (1880-1961)
Ses parents habitaient 6 rue Desaix, à Tarbes. Taille 1,63 cm, yeux bleus. Sergent, puis sous-lieutenant de réserve.
Né 22/06/1880 à Tarbes, décédé le 14/01/1961 à Mont-de-Marsan, enterré au cimetière Saint-Jean à Tarbes. Travaillait à Paris en 1900 comme cuisinier, lors de sa mobilisation.

Blessures de guerre 1914-1918 :

- énucléation de l'œil droit

- plaie par grenade de la cuisse gauche, œdème résiduel de la jambe gauche

- plaie transfixiante du bras gauche

- otite chronique purulente (plaie par blast de grenade ?)

Pensionné à 85 %.

Après la guerre, cuisinier à Madrid à l'ambassade d'Angleterre et à Lisbonne à L'Hôtel de l'Europe.

http://www.culture.fr/grandmemorial/resultats?lastname=BESQUES&exactLastname=1&firstname=Jean+Auguste+Marie&exactFirstname=1&database%5B%5D=hautes-pyrenees



Gabriel Cazade (1896-1971)
Né le 14/10/1896 à Artassenx, époux de Noëlie Flocel, notre grand-tante. Décédé à Saint-Pierre-du-Mont (Landes) le 30/12/1971. Cultivateur, puis valet de chambre et chauffeur. Taille 168 cm, degré d’instruction 3.
Ajourné pour « faiblesse » en 1915. Sursis agricole du 8 au 28 août 1916. Incorporé le 28 août 1916 comme canonnier de 2ème classe au 24ème Régiment d’artillerie.

Blessures, citations, décorations

Gazé par ypérite le 24/04/1918 à Louvanchy : « Brûlures à la nuque et conjonctivites ».

Citation : « Canonnier servant plein de dévouement et de modestie, gravement intoxiqué est revenu à la batterie à peine rétabli. A donné pendant les combats de juin-août, l’exemple des plus belles qualités militaires ».

Croix de guerre (étoile de bronze), Médaille de la Victoire. Pensionné à 10 % pendant deux ans pour « troubles gastriques et légers troubles respiratoires ».

Mobilisation le 24/08/1939, libéré puis mobilisé le 4/03/1940, démobilisé le 26/07/1940.

Fiche militaire : https://archives.landes.fr/ark:/35227/s0052cbf40529372/52cc0b687487a


Jean Jeantet (1887-1939) 

Il est né à Mézos (Landes) le 27/09/1887 (AD Landes 4E 182/27, page 41). Sa mère fut accouchée par Marguerite Brousse, âgée de 55 ans, sage-femme habitant Mézos. Jean, son père, né à Onesse, était le frère de Bertrand le père de notre grand-père maternel Jean (Elie).

Employé de bureau, taille 163 cm, classé soutien de famille le 28/08/1909, selon l’article 22. Il fut incorporé le 10 octobre 1909, rapidement caporal le 16/02/1910, puis brûla les étapes car la même année, il était déjà élève officier de réserve, puis lieutenant de réserve en 1911. Il fut rappelé pour la Grande guerre et nommé Lieutenant au 34ème Régiment d’infanterie. Il prit part aux batailles de Morange le 20/08/1914 et du Grand Couronné, à l’attaque de Bioncourt (Lorraine) le 13/12/1914 où il reçut une balle dans la cuisse gauche. Il participa aux combats de Lintrey en juin 1915 et en 1916.

Il fut muté au 168ème Régiment d’infanterie le 11/10/1915, et promu Capitaine le 13/02/1916. Il participa aux combats de Fleury (Verdun) du 1 au 11/07/1916 où il fut blessé le 10/07 par un éclat d’obus à la face dorsale du pied droit. Fait prisonnier le 11/07/1916, au lendemain de sa blessure à Fleury (Verdun), il ne fut rapatrié d’Allemagne que le 03/01/1919, soit plus de deux mois après l’armistice. Il est mentionné qu’il a tenté de s’évader.

Il a été maintes fois cité à l’ordre du régiment, en voici un exemple : « Officier énergique et courageux. A pendant les journées du 11 au 13/02/1916, fait preuve du plus grand sang-froid et n’a pas hésité à rester sous un violent bombardement pour contrôler l’observation des signaux faits par les premières lignes ». Chevalier de la Légion d’Honneur le 16 juin 1920, Croix de Guerre avec deux étoiles de bronze, il ne quitta pas l’armée et y fit carrière.

Nous le retrouvons le 21/01/1920 au 166ème Régiment d’Infanterie, puis au 150ème Régiment d’Infanterie le 7/06/1920. Il est alors membre de la Haute Commission Interalliée des Territoires Rhénans, chargée de superviser la démilitarisation allemande, de 1918 à 1930 (Côte A59/4068/4129). Après ce trou de huit ans dans son emploi du temps, il réapparaît dès le 10/10/1928 à la Légion Étrangère (2ème Régiment Étranger) au sein de laquelle il accomplira le reste de sa carrière, jusqu’à sa mort. Il participe à l’occupation du Bou Taouselt le 1/08/1929, de TaouriutZin et du Djébel Moghi le 19/16/1930 et à la bataille de Tizi-N-Ighil le 10/05/1932 (Maroc).

Il fut en poste au Maroc du 15/05/1931 au 15/05/1933, dont à Ouarzazate le 19/05/1932, au 3ème Régiment Étranger le 28/01/1933, puis au 1er Régiment Étranger le 16/05/1933, au sein duquel il fut nommé chef de bataillon. Puis, il fut muté en Algérie du 1/09/1933 jusqu’à sa mort le 16/02/1939, à l’hôpital d’Oran d'un "ulcère calleux perforé de l'estomac", où il se maria tout juste 4 ans avant sa mort avec la belle Marguerite Marie Céline Luciani, dont on ignore tout, sauf qu’elle est d’origine corse et qu’il y avait de nombreux Luciani en Algérie.

 

À notre connaissance,

… il n’y aurait pas eu de décès par fait de Guerre dans la famille au cours de la Guerre du Mexique, de la Deuxième guerre mondiale, de la Guerre d’Indochine, de la Guerre d’Algérie et des autres Guerres coloniales.

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