Votre ville a-t-elle été touchée par la grippe espagnole en 1918-1919 ?
Campagne-de-Marsan (Landes) : le berceau du berceau.
Aux confins de la forêt des Landes et de la région agricole et vallonnée de la Chalosse, et à une vingtaine de kilomètres au sud du parc naturel régional des Landes de Gascogne, Campagne-de-Marsan est une commune du sud-ouest de la France (Landes). Ses habitants sont les Campenoises et les Campenois, comme la plupart de nos ancêtres et nous-mêmes.
Deux très anciennes petites églises autour de Campagne (Landes).
Aujourd’hui fermées, elles témoignent de la richesse de la vie des quartiers dans les Landes d’antan, éloignés de plusieurs lieues des villages principaux, paroisses puis communes distinctes avant leurs rattachements. Beaucoup de nos ancêtres ont fréquenté ces églises avec leurs joies et leurs peines : baptêmes, mariages, enterrements.
Louise Castaing (1886 - 1923). De la forêt landaise à l’Algérie, un bonheur très éphémère.
Louise (Gabrielle dans la vie de tous les jours) est née le 29 décembre 1886 au moulin du Braut dans le quartier de Saint-Orens (Saint-Perdon, Landes), sur les bords du ruisseau le Tastet au cœur de la propriété Barthe Jouane. Son arrière-grand-père Étienne Castaing (1777-1840), géomètre au cadastre de Mont-de-Marsan, avait été le premier meunier propriétaire du lieu, issu de sa famille.
Histoire du moulin du Braut (Saint-Orens, Saint-Perdon, Landes) du XIXe au XXIe siècle.
Braut est un toponyme qu'il convient de la prononcer « (lou) bràw ». Dans les toponymes du type « Le Braou » de Gascogne maritime, c’est le sens « marais » qui est le bon et non pas « taureau ». L’écrivain bigourdan Claude Larronde retient le sens de « bourbier marécageux » qui correspond à la description du lieu, avant la plantation de la forêt de pins.
Le moulin a été construit sur le domaine de Barthe Joua sur les bords du ruisseau Le Tastet, un affluent gauche de la Midouze, à 5 ou 6 km à l’ouest de Mont-de-Marsan, chef-lieu des Landes.
Bergers et moutonniers : nos ancêtres de la Grande-Lande.
Dans notre arbre, en Grande-Lande, deux personnes apparaissent comme « pasteurs » sur les relevés paroissiaux et d’état-civil. Antoine Darmayan (1748-1820) comme pasteur et Jean Duluc (1801- ?) comme pasteur-résinier. Pasteur est ici à prendre dans son sens de berger, en français ancien.
Notre branche agnatique remonte au moins jusqu'en 1654 à Campagne (Landes) et dans la propriété dénommée - encore de nos jours - JeanLaouillé ou JeanDaouillé, dont le nom dérive du patronyme gascon Aoulhé qui désignait le berger en titre, celui qui était expérimenté. Selon toute vraisemblance, la maison a été baptisée d’après un berger nommé Jean.
Deux bonnes raisons pour s’intéresser aux bergers landais et à leurs mythiques échasses avec lesquelles nous jouions, enfants.
Nos ancêtres meuniers et leurs moulins dans les Landes.
Les fièvres dont souffraient nos ancêtres landais au XIXe siècle.
"Petit et maigre, le Landais a le teint hâve et décoloré, les cheveux noirs et lisses, les yeux plombés et la physionomie morne". " Malgré sa constitution frêle, délicate et consumée par la fièvre durant la majeure partie de l'année...". De quelle fièvre parlons-nous ? Était-elle responsable de cet état ?
Une description peu flatteuse (mais réaliste ?) de nos ancêtres landais du XIXe siècle.
« La
plage éminemment hideuse, les plaines arides et les habitants aussi rares que
chétifs qui errent sur ce sol désolé, la peuplade sauvage dont le costume, les
manières et l'attitude sont des plus bizarres, la terre ingrate sur laquelle
végètent plutôt qu'ils ne vivent environ trente bipèdes par lieue carrée,
absolument Français comme vous et moi, mais avec lesquels je répudie hautement
pour ma part toute espèce de communauté de goûts et d'habitudes ».
Quelle langue nos ancêtres landais parlaient-ils ? Le patois des Landes.
La scène se passe à l’école de Campagne (Landes), vers la fin des années 50. Excédée, Madame Benne, la maîtresse, demande à Jean-Claude Bernos, mon voisin de table, ce qu’il a encore fait de son crayon. Et lui qui vient de parcourir 3 km en sabots dans la neige, lui répond : « Qué l’ei oubligat à la maysoun ». Traduction : « Je l’ai oublié à la maison ».
S’il comprend le français, Jean-Claude ne le parle toujours pas et s’exprime en patois landais, comme à la maison.
Article épinglé
1910 - Le pauvre sacristain de Campagne-de-Marsan (Landes) passe à la trappe, au sens propre.
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