Évènements insolites dans les Landes et alentours, aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Les curés ont mentionné des évènements insolites qui les ont marqués dans les registres des baptêmes, unions et sépultures.

Ces évènements nous mettent presque dans le peau des Landais des siècles précédents : ils sont regroupés dans une rubrique de Geneanet.  https://www.geneanet.org/anecdotes/.

En voici quelques-uns.

 

 Tremblement de terre

 

21/06/1660 à Saint-Martin-de-Seignanx

Le 21 Juin 1660 Jour de lundy arriva le tremblement de terre.

Source : AD 40 Landes - BMS Saint-Martin-de-Seignanx - E dépôt 273 / GG 1-5 - p.310/863

 

L'hiver 1709 à Marmande

 

Année 1709 – Marmande

Nota que l annee mil sept cent neuf il fit un si grand froit que de memoire d hommes on n avoit pas veu un tel, il commanssa le septeme jeanvier lundy, mardy la n? tomban ? le mecredy il commanssa a neger pendand huit jours peu ou prou et en tomba une fort grande quantitié, mais le froit feut si fort que les oysaos et pigeonaux tombere(nt) en lair de froit, on ? a predre tous les vins, dans les caves meme se geloit le pain les gens meme mouroit de froid, plusieurs bestiaux a corne moururent aussy, la guarone se print on y possoit depuis agen jusqu a bourdeaux elle estoit prise meme devant laditt(e) ville et continua pendant quinze jours de faire un terrible froid, les vignes se geleroit presque toutes il neut que les petites pieds qui se trouverent couverts de nege qui se ? on croyer aussy tous les arbres de toute espesse perdeux, la misere feut fort grande cette annee le segle valeut jusque à onze livres le boissau le fromant quinze le ? les feuves douze livres les bleds se gelerent en plusieurs endroits surtout les froments.

 

Déposant : Claude Franckart. Source : AD47 - BMS Marmande - 1681.1774 GG 18 78/219

Note : L'hiver particulièrement rigoureux de l'année 1709 fit subir à la France une crise démographique avec une chute de la population de plus de 800 000 habitants en un an.

 

Commentaire sur l'année 1742/1743

 

Année 1742 à Linxe (Landes)

 

Il y a eu cette année 1742 une récolte assez bonne en seigle, froment, millet et panis, et grande abondance de vin soit dans le Sable dans la Chalosse et ailleurs mais qui ne s'est pas trouvé fort bon y ayant gelé avant qu'il ne fut mûr, le prix du vin de Sable à 20 et 25 cens(?) celuy de Chalosse 14-18 et 20 francs, il y a eu grande mortalité d'abeilles car on a failli tout perdre.

Il y a eu grande guerre en Allemagne entre la reyne de Hongrie et le duc de Bavière nommé Empereur et soutenu par le roy de France qui y a envoyé des troupes commandées par mr Broglie, Maillebois et Beslisle lesquelles ont presque toutes péri dans ce pays, dans cette année le siège de Prague, capitale de la Bohême que les Français avaient pris et les ennemis l'ayant assiégée pour la reprendre ont été obligés de lever leur siège.

Un vaisseau chargé de tabac tomba à la côte de Vielle là où il y en avait 3000 quintaux dans le mois de janvier 1742.


Guerre entre l'Hespagne et les Anglais cette année 1743.

Source : E dépôt 155 / GG 4 Linxe 1740 1750 p. 21/83

 

Épidémie parmi le bétail de labour, dans une partie du Sud-Ouest de La France en 1774

 

Année 1774 Campagne (Landes)

 

Jean-François Dutertre, curé des paroisses de Campagne, Saint-Perdon et Saint-Orens, décrit une épidémie dans le cheptel. Il utilise le terme savant et très approprié d'épizootie.

« Cette année 1774, il a régné dans tous les pays de labour, Béarn, Basque, Chalosse, Armagnac et Gavaudan, une maladie épizootique sur les bœufs qui a tout ravagé et ruiné tous les lieux-dits pays.

L’épizootie fut arrivée jusque dans cette paroisse mais heureusement nous avons arrêté ou pour mieux dire la maladie a fini quasi l’an naissant.

Cependant il est mort à Nerbis, trois vaches et deux bœufs, à Domingue deux bœufs, à Layat treize vaches, à Tauziat trois bœufs, à Jeanlaouillé quatre bœufs, à Mouret deux bœufs, à Larrouquet trois bœufs, à Grenade deux bœufs. Et dans le quartier de Siougos, il est mort quatre paires. Le mal n’a pas été bien considérable dans cette paroisse, respectivement au lieux-dits pays et aux paroisses situées au midi de celle-ci. L’épizootie a partout emporté de cent paires de bœufs ou vaches dans quatre-vingt-quinze paroisses » .

 

Déposant : Bernard Jean Alex Gaüzère.

Source : Source AD Landes E dépôt 280 / 1505-106, pages 555/620

 Bénédiction de cloche et mortalité des bestiaux

30/04/1775 Lahosse (Landes)

Cloche benie et mortalité des bestiaux a corne

Aujoudhy trantieme avril 1775 a été benie par moy merignacq vicaire de Lahosse sousigé ; une petite cloche qui etoit cy devant au petit clocher, sur le metre et grand authel ; et sacristie de leglise St jean de Lahosse, que tous les habitans, sousignés et autres luy ont donnee lanee 1737. sans aucune reserve ; pour anoncer au puble, les Saints auffices ; et qui etoit autre fois, a la chapelle, St catherine du bourg de Lahosse ; que les habitans ount laicé detruire ; a la quelle benediction ; et maraine jeanne puyo, hs de Lahosse present sr. Bernard Larrocqué, pretre curé du dit Lahosse sousignés et autres habitants, de même que le dit parin et maraine qui tous certifient de meme ; a leur grand regret ; de la perte presque generale de toutes les bêtes a corne ; tant beuf que vaches, de toutes les paroices ; qui coumnasa du mois de mars de l année derniere 1774 : dans toutes les paroices du basque ; Bear, Lisiere de montaignes ; generalité d'Auch ; haute et basse chalose ; qui nont peu, malgré les precautions de mms. les intandants ; et autres envois du roy. Entandus sur les maladies : pestiferantieres, et tous leurs remedes ; eprouvés de toute espece ; En guerir une sule tete ; ni conserver que trois, ou quatre tetes dans chaque paroisse ; et quon encevelisoit dans la minute que la bette etoit morte ; on assoumoint des la maladie conuee ; dans une fosse ecartée du comerce des chemains. de huit et dix pieds de profondeur comme les temoins certifient du tout cÿ dessus.

Déposant : Claude Franckart : Source : AD40 - BMS Lahosse - 1775.1792 141/GG 9 4/88

 

Un corps bien conservé

 

28/09/1775 Léon (Landes)

 

Le vingt huit septembre 1775, enterrement de Laurence Labarrier. A cette occasion : En marge de l'acte :

Pour enterrer cette dernière l'on ouvrit une fosse derrière le banc de Mr le baron a droit du coté de la nef, on y trouva dans un cercueil un cadavre tout habille et entier, il avait un livre sur la poitrine et le scapulaire. L'on en retira le chapeau qui est dans la sacristie et dont la forme masque son ancienneté, on referma la fosse et l'on enterroi a coté. La conservation de ce corps est d'autant plus remarquable que tous les autres se consomment dans le temps ordinaire.

 

Déposant : Claude Franckart

Source : AD 40 - BMS Leon 1775

 

Chronique de l'année 1780

 

Année 1780 Léon (Landes)

 

Le froid fut l'année dernière extremement retardé; il n'avait pas encore gelé à la noel. Le mois de janvier de la présente année fut assés froid ; il tomba beaucoup de neige et assés longtemps. Le mois de février fut de meme. Le mois de mars fut pluvieux, et assés doux. La semaine sainte fut tres belle et les fetes de paques aussi. Le mois davril au contraire extremement incommode presque toujours pluvieux et froid ; le 9 le temps s'eclaircit et fit une forte gelée ; et l'eau était glacée de l'epaisseur d'une ligne. Le lendemain la gelée fut plus forte


L'on crut La recolte perdue, parce que le seigle avait dans certains endroits poussé dehors l'epi, et les vignes avait éclaté, le bouton était gras et il y avait des feuilles dans certains endroits ; Cependant rien ne fut endommagé ; et il y a eu une assés belle recolte magré encore les chaleurs excessives qu'il a fait pendant toute l'été. tant il est vrai que le temps obeit au createur ; que rien ne perit de ce que le Seigneur conserve, et après un miracle si visible de la misericorde de dieu, nous devons avec le prophete célébrer les biens faits du seigneur ; et dire avec lui misericordias Domini in aeternum Cantabo.
Il faut observer comme un circonstance importante que la terre était mouillée lors des gelées du mois d'avril; et que la veille il y avait plu assés abondament.

 

Déposant : Claude Franckart

Source : AD 40 - BMS Léon 1780

 

Urgences obstétricales au 18ème siècle

 

8/10/1785 Lesperon (Landes)

 

L'an 1785, le 10 octobre, vers 7 heure du matin, le nommé Jean Mesplède, agé de 22 ans ou environ, habitant de cette paroisse, se voit venu annoncer la mort de Jeanne Castillon agée de 21 ans ou environ, enceinte de trois ou quatre mois, morte au point du jour. Nous avons tout de suite demandé au dit Mesplède si le Sieur Lafitte maitre en chirurgie s'était trouvé auprès de la malade au moment de sa mort pour faire l'opération pour enlever l'enfant. Nous a répondu que non et a ajouté que le dit Sieur Lafitte qui ne voyait pas sa malade si près de la fin s'était retiré dans la paroisse du Vignac avec le Sieur Lucasson maitre chirurgien du dit lieu qui avait était appelé en consultation pour l'état de la malade et qui avait promis de revenir le matin. Sur quoi nous avons prié le dit Jean Mesplède d'aller le trouver au Vignac, pour prier le chirurgien ordinaire Lafitte de se rendre d'abord près de la défunte Castillon de Vignac pour faire l'opération en pareil cas nécessaire.

Mais les Sieurs Lafitte et Lucasson croyant inutile l'opération sur cette femme, attendu qu'il était neuf heures du matin et que ladite Castillon était déjà morte à 5 heures de ce même matin, ne trouvèrent pas à propos de s'y rendre.

C est ce que dit le Jean Castillon à son retour du Vignac à Maître Baraille notre vicaire que nous avions envoyé dans la maison de la défunte pour ondoyer l'enfant si besoin était, à nous rapporté par le sieur Bareille.

Nous avons d'abord attendu le sieur Bougue (?) Maître en chirurgie du lieu de Garosse que nous avions appelé au point du jour pour un de nos domestiques malade et avion néanmoins fait un expres au Sieur Lafarge maître en chirurgie et maître de poste du présent lieu de Lespéron qui se serait trouvé absent dans ces circonstances.

Finalement nous avons été averti de l'arrivée du Sieur Lafitte chirurgien ordinaire vers qui nous avons couru. Lequel Lafitte se rendant à nos représentations partit de suite pour faire l'opération en pareil cas requise.


Nous l'avons suivi de près, en arrivant et en entrant dans la chambre de la défunte Jeanne Castillon vers une heure de l'après midi c'est à dire 8 heures ou environ après le décès de la dite Jeanne Castillon nous avons trouvé le dit Lafitte tenant un enfant parfaitement formé, lequel enfant tenait encore à la mère par le cordon ombilical, lequel enfant nous avons immédiatement ondoyé. Sous condition nous avons bien remarqué que le dit enfant avait sa petit bouche ouverte avant et après l'ondoyement et que une minute et demi après l'ondoyement nous avons remarqué et fait remarquer que le dit enfant l'avait refermée sans que nous ayons aperçu l'action qu'il avait faite pour la fermer.


Nous avons aperçu de plus avant et après l'ondoyement un mouvement convulsif de la main droite de cet enfant que nous avons d'abord cru occasionné par le mouvement des mains du Sieur Lafitte qui le tenait, ce qui nous avait engagé à placer le dit enfant dans une assiette sur une chaise où étant déposé, avons aperçu le mouvement de la même main droite du dit enfant.


Nous avions déjà remarqué et fait remarquer de plus que une certaine quantité de sang avait coulé du cordon ombilical dans le moment que le Sieur Lafitte avait coupé le dit cordon. Nous avons de plus touché la tete du dit enfant ainsi extrait , 8 heures environ après le décès de sa mère et avons trouvé la chaleur naturelle, même un peu plus forte que pour les enfants que nous baptisons dans les églises, malgré l'eau froide que nous venions de verser sur la tête du dit enfant en l'ondoyant.
Toutes ces remarques faites nous avons consent que le dit enfant fut ensuite remis dans le sein de sa mère qui sera enterrée le lendemain par le sieur Barraille notre vicaire qui a signé avec le Sieur Lafitte et Antoine Bonat ce que n'a pas fait le dit Mesplède pour ne savoir le faire.


Curé Fauquier

Source : AD40 - BMS Lesperon - E Dépôt 152/ GG 9 page 25

 

Hiver rigoureux

 

Année 1786 Léon (Landes)

 

L'hiver de la présente année 1786 a été aussi long que celui de l'année dernière et il a été plus froid. Car la nuit du premier au second de l'an et six heures avant le jour, le temps fut si froid qu'il glaça le Lorier jusques aux racines exclusivement., le bout des branches des Legiers, le pampre de la Vigne et La Souche, la plus grande partie tira vie au pied. De laveu de tout le monde si ce froid eut Duré 24 heures seulement aucun arbre ni plante ni aurait resisté.

Dans le Sable les vignes neurent pas autant de mal parce quelles sont Basses et la neige en avait conservé le pied. elles neurent pas non plus de mal sur les grandes Elevations en chalosse mais partout ailleurs.

Dieu nous fait voir sa puissance : toutes choses existent par elle, et toutes se détruisent par elle. heureux l'homme qui a La crainte du Seigneur et Sçait tout rapporter à lui.

 

Déposant : Claude Franckart

Source : AD 40 - BMS Léon 1786

 

Remarques sur l'hiver de la présente année, et le printemps

 

Année 1789 Léon (Landes)

 

Longueurs de ces deux saisons avaient été anoncées par des signes qui paraissaient au ciel, c'étaient des rougeurs en forme de lances qu'on observait pendant l'automne et l'hiver, et qui disparaissaient après un certain temps. Ces signes s'apercevaient au nord et c'est de ce côté que nous est venu le froid excessif et la pluie. Lon entendaient un peu avant dans l'étang et la palue, des mugissements que le peuple nommait le Boussi. Les anciens avaient remarqué que c'était un présage de mauvais temps qui avait toujours été suivi par une grande dizete de grain, qui occasionnait chaque fois une espèce de famine. Je pense que ce Boussi sont des vapeurs qui en sortant causent le mugissement, et le dérangement des saisons.

Il y eut dans plusieurs villes du Royaume des révoltes sous prétexte de cherté. Cependant le grain était à bon marché dans la plupart de ces grandes villes, le pain était à Bordeaux à 4e la livre et 10 livres le moins fin, à Marseille la viande était à 7e la livre et le pain à 3e, à Paris le pain était au même prix qu'à Bordeaux.

Il n'y avait que celle partie en Province où la livre du pain était à 6e ou 7e la livre. Il est aussi à observer que les anciens disaient avoir oui dire à leurs auteurs que les mugissements du Boussi annoncaient le prix du grain, s'il en faisait 3 de suite, le seigle devait se vendre 3e la mesure, l'année passée il en faisait jusqu'à 6, effectivement le prix du seigle a été pendant deux mois à 6e et 6e10 la mesure.

 

Déposant : Claude Franckart

Source : AD 40 - BMS Léon 1789

 

Chronique de l'année 1790

 

Année 1790 Léon (Landes)

 

Le seigle s'est vendu jusqu'à la Saint Jean Baptiste, d'abord et ensuite 3e15 la mesure et la résine a été vendue 6 et 7 ? . Le goldrou (goudron) 40e la barrique et la résine mole une seule fois 50 la barrique et du depuis 40e.

Cette année 1790 n'est pas heureuse. Presque pas de seigle, presque pas de vin même en chalosse, point de gland, peu de naissances, beaucoup de fausses couches et beaucoup de morts, mais non pas proportionément aux maladies (il) ni a pas eu de maison, ici ni ailleurs, où il ni ait au moins un malade, et 2, trois et quatre dans beaucoup?

 

Déposant : Claude Franckart

Source : AD 40 - BMS Léon 1790 Référence

 

Changement de régime

 

Année 1790 Léon (Landes)

 

Le Royaume vient donc de changer de Constitution, et le changement tient du miracle; car qui aurait osé lutter contre le clergé et la noblesse ni espéré que la Bonté du Roy aurait approuvé ce changement, si Dieu n'eut opéré ?

 

Déposant : Claude Franckart

Source : AD 40 - BMS Léon 1790

 

Désert médical dans les landes, déjà en 1790

 

Année 1790 Sainte-Eulalie-en-Born (Landes).

 

Le curé de la paroisse de Sainte-Eulalie-en-Born, curé Saint-Guirons, note dans le registre pour alerter "les autorités de tutelle" :


Il n'y a pas de chirurgien ni de sage femme dans la paroisse. Faute de secours nous perdons bien du monde. Je ne doute pas que l'administration ne mette dans ses projets un moyen de procurer des secours aux pauvres paroissiens.

 

Source : AD40 - BMS Sainte-Eulalie-en-Born - 4E257/1 page 20

 

Mort d'un volontaire du fait d'une maladie contagieuse régnant dans les troupes

 

13/12/1794 Retjons (Landes)

 

Le 21 frimaire an 3, 4 habitants de Lugaut (section de Retjons) découvrent à la métaierie du Gaziau un volontaire non identifié venant du côté de Bayonne, mort pendant la nuit "de maladie et de détresse, occasionnés par la maladie contagieuse qui régnait dans les troupes, puisque ledit cadavre, mort sûrement depuis le point du jour, infectait déjà les airs". Les témoins ont été obligés de le faire enterrer de suite en l'absence de l'officier public.

 

Déposant : Quentin Ladrette

Source : AD40 - E dépôt 164 / E 1-4 (NMD Retjons 1794-1796, p.62).

 

Villecresnois, 19 ans, chasseur au 4e régiment de ligne, mort de fièvre à l'hôpital militaire de Saint-Sever

 

24/03/1809 Saint-Sever (Landes)

 

L’an mil huit cents neuf, et le vingt quatre du mois de mars par-devant nous Michel St Gener deuxieme adjoint, en vertu de la delegation speciale qui nous a été donnée par le maire officier de l’état civil de la commune de St Sever, canton de St Sever sont comparus Guillaume Dumont infirmier de lhopital militaire temporaire de St Sever agé de vingt un ans résidant à St Sever et Jean Seguinau infirmier audit hopital agé de vingt un ans résidant à St Sever lesquels nous ont déclaré que Louis Taberna âgé de dix neuf ans, profession de chasseur au dépôt du quatrième régiment d’infanterie légère, domicilié à Villecraine departement de Seine et Oise, fils de inconnu et de inconnue est décédé Ce jour du mois de mars à cinq heures du matin et les déclarants n’ont signé avec nous le présent acte, après qu’il leur en a été fait lecture, pour ne savoir ainsi qu’ils l’ont déclaré de ce requis et interpellés./. Michel St Gener


La transcription de décès précise : mort par suite de fièvre.

 

Déposant : Claudine Durand

Source : AD 40 Saint-Sever 1807/1809, page 175/245

 

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