Dans quel environnement nos ancêtres landais vivaient-ils ?

La lecture de l’article de Bernard Traimond (enseignant-chercheur d'anthropologie, né à Soustons, Landes) - dont est très largement inspiré de billet - nous éclaire à ce sujet. Cité en référence, il traite de l’évocation des Landes par les voyageurs du XVIIe au XIXe siècle et de la construction du mythe du désert exotique.

Des dromadaires ont même été introduits dans les Landes, par analogie avec la conquête de l’Algérie.

Résiniers et résignés : nos ancêtres de la Haute-Lande.

Dans notre arbre généalogique, une quinzaine d’hommes ont exercé un métier aujourd’hui disparu, celui de résinier (ou gemmeur), soit à plein temps, soit durant une partie de leur vie, soit comme métayers-gemmeurs

Ils ont vécu exclusivement dans la Haute-Lande, dans les villages de Morcenx, Mézos, Onesse-Laharie, Sindères, Escource, Lesperon. Le plus ancien est né en 1817 et décédé en 1866. Le plus jeune né en 1898 est Mort pour la France en 1918. En quoi consistait leur métier ? Quelle furent leurs vies ?

Dominique Gaüzère (1783-1846) : rescapé du bagne de Rochefort.

La Bruyère assurait que chacun d'entre nous descend à la fois d'un roi et d'un pendu. Je n’ai pas trouvé le roi, mais j’ai presque trouvé le presque pendu… Si j’ai retrouvé la trace de ce lointain cousin dans une gazette de Charente-Maritime qui relatait un extrait de jugement d’un tribunal de Rochefort, c’est qu’en 1827 il y était bagnard et qu’il fut sabré au talon et au visage par le garde-chiourme Tremblay. 

Les Gaüzère : une famille endogame et homogame.

Comme la plupart de nos compatriotes des villes et des champs, les Gaüzère ont pendant longtemps constitué une famille largement endogame et homogame.

Adieu, beau et inutile château de Bertheuil !

Situé sur le territoire de la commune de Campagne (Landes) à 8 km de Mont-de-Marsan, le chef-lieu de canton, le château de Bertheuil, également dénommé château Lacaze, a été construit sous le Second-Empire dans un style Renaissance, par Monsieur Lacaze, un riche propriétaire. Il souhaitait y accueillir Napoléon III qui avait le projet de séjourner dans la région en 1871. Hélas, trois fois hélas, l'Empereur lui posa un lapin à "l'insu de son plein gré", pour cause de défaite contre la Prusse !

Mais pourquoi donc avoir renvoyé des Poilus tuberculeux du front mourir à la maison ?

En participant au programme participatif Familles Landaises de recensement des Poilus Landais, mon attention a été attirée par plusieurs cas de décès par tuberculose survenus chez des jeunes soldats renvoyés chez eux pour y mourir, au risque certain de contaminer leur entourage. Pourquoi ces jeunes gens n’ont-ils pas été transférés dans l’un des 45 hôpitaux sanitaires spécifiques analogues aux sanatoriums civils, mais créés seulement à partir de la fin 1915 ? 

Communes de migration des Gaüzère de Jeanlaouillé.

Très rapidement, la terre de JeanLaouillé et de Campagne n’a plus suffi à nourrir la nombreuse tribu Gaüzère.

Lieux d’habitations à Campagne des Gaüzère originaires de JeanLaouillé.

Très rapidement, la terre de JeanLaouillé n’a plus suffi à nourrir la nombreuse tribu Gaüzère.

En 1700, seulement un paysan sur dix, disposait d'un terrain suffisant pour nourrir sa famille. La société paysanne était très hiérarchisée. D’après les mentions portées dans les registres paroissiaux, nous pouvons conclure que nos ancêtres se situaient le plus souvent parmi les petits propriétaires, les laboureurs et les petits paysans ou des vignerons mi-propriétaires, mi-fermiers.

Enfants naturels ou abandonnés à Campagne (Landes), de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe siècle.

Ce billet traite des divers actes d’état-civil (naissance, mariage, décès) des enfants naturels ou abandonnés dans un petit village des Landes d’environ un millier d’âmes. Le plus souvent la mère est connue, parfois l’enfant a été abandonné sans que ses parents soient connus. Dans ce cas, l'enfant a été affublé d'un nom et d'un prénom liés aux circonstances de sa découverte. 

 

Nos ancêtres ad patres sous les drapeaux aux XIXe et XXe siècles.

Les conflits du XIXe et du XXe siècle ont envoyé au moins onze de nos ancêtres ad patres. Il s’agissait toujours de jeunes gens réquisitionnés pour le service militaire et non d’engagés volontaires. Le seul militaire de carrière de la famille (du côté maternel), le commandant légionnaire Jeantet est mort dans un lit d’hôpital en Algérie, d’une cause non précisée, en 1939, après avoir réchappé à diverses blessures pendant la Première Guerre mondiale et aux guérillas d'Afrique du Nord.

Article épinglé

Analphabétisme et illettrisme dans les Landes à la fin du XXe siècle.

« Au point de vue de l’instruction primaire, le département des Landes, a été jusqu’à ce jour très arriéré. En 1892, le c...

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