"Depuis que cet endroit s’est rendu très marécageux, le bourg fournit considérablement des malades, et même des morts".
"Depuis que cet endroit s’est rendu très marécageux, le bourg fournit considérablement des malades, et même des morts".
Grâce aux archives départementales des Landes (délibérations du Conseil municipal de Campagne-de-Marsan), cet incendie de la nature nous éclaire sur les pratiques agropastorales dans les Landes et sur la grande solidarité qui régnait entre les villageois au XIXe siècle.
Le Sieur Adolphe Bertrand, postillon de son état, fouetteur et irascible peut-il revendiquer le titre de tout premier chauffard de la Chaussée royale ?
Alors qu’au XIXe siècle, pas plus que de nos jours, la médecine n’avait pas d’obligation de résultats, sévissaient des charlatans qui exploitaient la crédulité des populations, contre espèces sonnantes et trébuchantes. Le maire Jean Darroze (1812-1890) était un notable landais typique, propriétaire terrien, officier de santé, et très impliqué dans la vie de sa commune de Campagne-de-Marsan, puisqu’il en fut le maire pendant 40 années au XIXe siècle. En sa qualité d’officier de santé, il ne pouvait que s’opposer à un soi-disant exercice rémunéré de la médecine par une personne non qualifiée.
Le maire du petit village de Campagne-de-Marsan a dû rappeler à l’ordre les boulangers qui avaient pris certaines liberté...