En 1823, il y avait dans ce département trois prisons ou maisons d’arrêt établies dans les villes de Mont-de-Marsan, Saint-Sever et Dax. Indépendamment de ces prisons, il y avait des dépôts de sûreté destinés à recevoir momentanément les détenus que l’on transférait d’une prison dans une autre : ils étaient établis à Roquefort, à Aire, Tartas, Peyrehorade et Saint-Vincent-de-Tyrosse.
Une ordonnance
royale du 9 avril 1819 a établi dans chaque ville du royaume où il y a des
prisons, une commission de cinq membres, non compris le maire qui en est le
président, dans le but d’en améliorer le régime.
Commission charitable des prisons.
Maison d’arrêt de Mont-de-Marsan.
- Monsieur le Baron Couzin, maire, président.
- Bordenave, vice-président.
- Membres de la commission : Heckmann, Dupouy, Jonvelle, Lubet-Barbon.
- Monsieur L’abbé Meyroux, aumônier.
- MM. Dufour, médecin ; Lafage, chirurgien ; Douston, concierge.
Ancienne prison de Mont-de-Marsan, façade sur
rue. © Ministère de la Culture (France), Médiathèque du patrimoine et de la photographie,
tous droits réservés. Référence AP12R041879.
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Ancienne prison de Mont-de-Marsan, façade sud, porte d’accès. © Ministère de la Culture (France), Médiathèque du patrimoine et de la photographie, tous droits réservés. Référence A AP12R041880. |
Maison d’arrêt de Saint-Sever.
- Monsieur Basquiat de Toulouzette, maire, président.
- Membres de la
commission : MM. Besselère, Dussault, Dufour, N…
- Dufour, médecin ; Dubedout, chirurgien; Depau, concierge.
Maison d’arrêt de Dax.
- Monsieur Poyuzan, maire, président.
- Membres de la commission : MM. Vignau, Bordenave, Meyrac, Lamathe.
- Monne, chirurgien ; Tonia, concierge de la maison d’arrêt ; Lafourcade, concierge de la maison de correction.
Maisons de dépôt à Roquefort, Aire, Tartas, Peyrehorade et Saint-Vincent-de-Tyrosse.
- Monsieur Lartigue, concierge à Roquefort.
- Dufour, idem à Aire.
- Hugues, idem à Tartas.
- Viard, idem à Peyrehorade.
- Hauteberg, idem à Saint-Vincent-de-Tyrosse.
Un projet de pénitencier dans la Haute Lande, en 1840.
Dans sa séance du 30 août 1840, « Monsieur le Préfet a présenté au conseil un rapport développé sur l’établissement dans la Grande Lande un pénitencier destiné à certaines classes de condamnés qui seraient employés à l’assainissement, à la culture et à la fertilisation de terrains immenses frappés de main-morte, et subsidiairement sur un système de colonisation par les indigents à tirer de toutes les parties de la France par l’appât des concessions ou du travail ».
« En affectant à l’établissement du pénitencier 10 000 hectares de landes,
dont 3 500 seraient successivement transformés en terre labourables, et le
reste en bois, prairies ou pâturages, on pourrait y réunir 2 500 hommes, avec
le système de culture et de partage usité dans le pays, c’est-à-dire que l’État,
comme propriétaire, prélèverait une partie des produits, laissant le reste pour
les dépenses de la colonie, ou bien, tous les frais étant payé, s’approprierait
à juste titre l’excédent ».
« Le Conseil, persuadé que les vues du préfet renferment les germes de
grande amélioration, les accueille avec faveur et il émet le vœu que le
gouvernement les prenne en sérieuse considération et ordonne les études et
travaux préparatoires nécessaires ».
Ce projet ne vit jamais le jour.
Sources
- AD40, Per In 12/1-1/4-Almanach du département des Landes pour l'an 1823-1823, pages 148-150.
AD40 Per In 12/1-1/13-Annuaire administratif, judiciaire et industriel du département des Landes pour l'année 1841-1841.
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