Entre une grand-tante religieuse plus que centenaire et un lointain cousin légionnaire qui sentait bon le sable chaud, entre le glaive et le goupillon. De quoi faire rêver l'enfant que j'étais !
Commandant Jean Jeantet, vers 1938. |
La légende
Dans la légende familiale, Élise, ma mère, nous avait souvent parlé d’un mystérieux cousin de son père, instituteur, devenu officier légionnaire, plus ou moins agent secret, qui avait épousé une actrice italienne laquelle s’était suicidée en se jetant sous un train. Lui-même aurait été liquidé par l’adversaire de l’ombre. Avec notre parente religieuse (Madeleine Dubroca, Sœur Marie-de-Monfort, à laquelle j’avais rendu visite en 2017 dans sa magnifique retraite de Vendée et qui vient de décéder paisiblement à l'âge canonique de 102 ans), le légionnaire m’avait beaucoup fait rêver d'aventures ! Le glaive et le goupillon, deux valeurs traditionnelles de notre civilisation, deux repères en cette époque qui semble en manquer.
La réalité
La réalité de la vie du légionnaire Jeantet est un peu différente, comme vous allez le constater, avec toutefois un fond de vérité, comme toutes les légendes et un véritable roman d’aventure pour un Landais du fin fond du pignada ! Il n’a guère été facile de la reconstituer, car c’est en Gironde et non pas dans les Landes qu’il fallait chercher.
Jean (Abel) est né à Mézos (Landes) le 27/09/1887 (AD Landes 4E 182/27, page 41). Sa mère fut accouchée par Marguerite Brousse, âgée de 55 ans, sage-femme habitant à Mézos. Et c’est grâce à une petite mention portée sur l’acte de naissance, disant que la jeune accouchée et son mari vivaient à Bordeaux, que j’ai pu remonter le fil dans les archives départementales de la Gironde.
Son père qui se prénommait également Jean, né à Onesse (Landes), était le frère de Bertrand notre arrière-grand-père maternel. Son registre matricule nous apprend qu’il mesurait 155 cm, qu’il était sergent-major à la fin de son service militaire en "Caunésie" Illisible avec le 135ème Régiment Infanterie en 1881, et qu’il habitait à Bordeaux en 1887 où il était sous-brigadier à l’octroi. Catholique, il épousa Marie Duclaux, ménagère, née en 1868 et décéda en 1904. Il avait sollicité et obtenu son emploi dans l’administration en raison de ses bons états de service pendant sa période sous les drapeaux (AD40 Fonds Commandant Jeantet 53 J).
Une brillante carrière militaire.
Jean (Abel) dont il est ici question - qui eut au moins un frère bien plus jeune nommé Dominique (né à Bordeaux le 28/03/1896) - fit une brillante carrière militaire, fut légionnaire et épousa à l’âge de 48 ans (premier mariage ?), à Saïda (Oran), Marguerite Marie Céline Luciani qui était Corse et non pas Italienne. Il mourut à l'âge de 51 ans à l’hôpital militaire d’Oran d'un "ulcère calleux perforé de l'estomac" d'après les archives du Service de santé des Armées.
Voici ce que j'ai trouvé dans son livret militaire qui comporte, non pas une, mais sept pages.
Employé de bureau, taille 163 cm, classé soutien de famille (son père était décédé en 1904) le 28/08/1909, selon l’article 22. Il fut incorporé le 10 octobre 1909, rapidement caporal le 16/02/1910, puis brûla les étapes car la même année, il était déjà élève officier de réserve, puis lieutenant de réserve en 1911. Il fut rappelé pour la Grande guerre et nommé lieutenant au 34ème Régiment d’infanterie. Il prit part aux batailles de Morange le 20/08/1914 et du Grand Couronné, à l’attaque de Bioncourt (Lorraine) le 13/12/1914 où il reçut une balle dans la cuisse gauche. Il participa aux combats de Lintrey en juin 1915 et en 1916.
Il fut muté au 168ème Régiment d’infanterie le 11/10/1915, et promu capitaine le 13/02/1916. Il participa aux combats de Fleury (Verdun) du 1 au 11/07/1916 où il fut blessé le 10/07 par un éclat d’obus à la face dorsale du pied droit. Fait prisonnier le 11/07/1916, au lendemain de sa blessure à Fleury (Verdun), il ne fut rapatrié d’Allemagne que le 03/01/1919, soit plus de deux mois après l’armistice. Il est mentionné qu’il a tenté de s’évader.
Voici le récit qu’il en fit en 1927 (AD40 Fonds Commandant Jeantet 53 J).
« SARREBRUCK, le 24 décembre 1927
RAPPORT du Capitaine J. JEANTET du 168ème d'Infanterie
1°- Sur les circonstances dans lesquelles le 1l Juillet 1916 à FLEURY (Verdun) il est tombé blessé aux mains de l'ennemi ;
2°- Certains faits ayant marqué son séjour en captivité.
I°- Le 10 juillet 1916, la 6ème Compagnie du 168ème Régiment d'Infanterie que j'avais l'honneur de commander, établie en première ligne depuis dix jours à la lisière Sud du village de FLEURY et les abords immédiats, était engagée dans une action de reconnaissance que l'ennemi dirigeait sur l'ensemble du front du Secteur. Vers quatorze heures, au cours de mon inspection de mes postes avancés répartis dans le groupe de maisons de FLEURY dont nous avions précédemment délogé l'ennemi*, un de mes guetteurs, le soldat OBREFELLE près de qui je me trouvais, fut tué par un obus de gros calibre dont des éclats me traversèrent le pied droit.
Vers dix-huit heures, par ordre du Commandant du 2ème Bataillon, le Chef de Bataillon BOULESTEIX, je fus évacué sur le poste de secours installé à la poudrière de FLEURY.
Entre-temps, l'action de l'ennemi avait été complétement enrayée, particulièrement sur le front de ma Compagnie où mes hommes m'avaient amené des prisonniers ; ce qui me valut les félicitations que le Colonel COQUELIN DE LISLE** Commandant la 255ème Brigade voulut bien, dans la soirée, me charger de transmettre à ma Compagnie.
Dans la nuit du 10 au l1, mon unité et les autres Compagnies du Bataillon furent relevées.
Au matin du 11 juillet, l'ennemi renouvelant son attaque de la veille après une longue et puissante préparation d'artillerie parvint jusqu'au poste de secours dont tous les occupants, blessés, médecins, personnel sanitaire, aumônier, tombèrent entre ses mains.
II°- Dans la soirée, vers 22 heures, les Allemands nous évacuèrent sur le Fort de DOUAUMONT. Par groupes de 4 ou 6 suivant que le blessé était Français ou Allemand, nos brancardiers, pour la plupart du 167ème Régiment d'Infanterie, s' acheminèrent vers DOUAUMONT. Mais il nous fallut passer sous le feu des artilleries adverses et un court instant après le départ de mon groupe, l'explosion d'un obus me précipita à terre. Quand je repris mes sens, deux brancardiers seulement restaient à mes côtés, j'appris que leurs deux autres camarades avaient été, l'un tué, l'autre blessé. Comme je ressentais une profonde douleur à l'aine droite, je leur dis de me laisser là, ils me traînèrent néanmoins jusqu'au fort de DOUAUMONT où nous parvînmes vers deux heures, le douze juillet.
Après un premier pansement, je fus repris par quatre hommes et transporté à AZANNES d'où je fus évacué sur TREVES (Lazarett IV). C'est à cet hôpital que je subis le 14 juillet, une première opération au pied droit. Après environ deux mois de traitement, les Allemands me firent conduire sous escorte au Camp de la Citadelle à MAYENCE.
En novembre 1916, j'entrai à l'hôpital de MAYENCE pour y être opéré une deuxième fois (extraction d'éclat d'obus resté dans mon pied). Enfin en août 1917, comme j'éprouvais une grande gêne à marcher et ressentais par intermittences de profondes douleurs au bas-ventre, je rentrai au même hôpital pour y subir une nouvelle intervention chirurgicale.
Un mois après (septembre 1917), à peu près rétabli, je pris la résolution de m'affranchir de cette captivité.
Avec mes camarades, les Lieutenants Aviateurs COUPET*** et LEDEUIL et le Lieutenant BOUET du 344ème Régiment d'Infanterie, j'étudiai et préparai le plan suivant :
D'une petite cour intérieure où nous avions accès chaque jour jusqu'à la tombée de la nuit et qui surplombait le tunnel de la voie ferrée, il s'agissait de descendre à l'aide d'une corde sur la voie ferrée. Il fallait pour que l'opération ait quelque chance de réussite, profiter du court instant séparant le commencement de la tombée de la nuit du moment où la sentinelle étant mise en place, l'accès de la cour nous devenait interdit.
Le Lieutenant-Colonel de TARRAGON fut mis officiellement au courant par le Lieutenant BOUET. La date de l'opération fut prévue pour la mi-décembre. Un ordre de départ pour le Camp de Strasbourg WESTPREUSSEN suivi des fouilles préparatoires, nous força d'interrompre nos préparatifs.
Arrivé vers la fin décembre 1917 au Camp de STRASSBOURG-WESTPREUSSEN (7 kilomètres de l'ancienne frontière russe), je m'entendis avec mon camarade de chambre, le Capitaine ATGER**** pour l'entreprise suivante : creuser une galerie souterraine partant d'un local situé près du chemin de ronde et sortir par un débouché au-delà dudit chemin. Les préparatifs de ce plan auquel contribuèrent en outre les Lieutenants de l'Armée Belge HOUDMONT et DAMERY, ainsi que les Lieutenants français LE GUENNEC et BOUET nous demandèrent beaucoup de temps. Quelques alertes nous firent craindre d'être surpris et nous forcèrent de brusquer l'opération. Dans la nuit du 4 au 5 juin 1918, notre galerie fut débouchée sur le chemin de ronde et malgré la proximité presque immédiate des sentinelles, notre sortie s'effectua sans incident.
L'itinéraire que nous avions arrêté, mon camarade d'équipe, le Lieutenant BOUET et moi, devait nous mener à MARIENBURG d'où nous nous proposions de prendre le train pour la frontière hollandaise. Après trois nuits de marche très difficile dans la région des marécages et après avoir dépassé DEUTSCH EYLAU nous fûmes arrêtés par des gendarmes et jetés dans une geôle où se trouvaient des prisonniers russes. Le lendemain, nous fûmes conduits à la prison d'une localité voisine d'où nous fûmes ramenés à la prison civile de STRASSBOURG-WESTPREUSSEN.
Notre tentative nous valut un mois de prison subi en partie à STRASSBOURG-WESTPREUSSEN et en partie à STRÖHEN (Hanovre), prison militaire où nous fûmes transférés dans le courant du mois de juillet 1918.
Je fus atteint de grippe grave, peu après et entrai à l'Infirmerie du Camp. Rétabli, je préparai avec les Lieutenants BOUET, MARIOI, CHAPUIS et BELORGEY une nouvelle sortie par souterrain. Mais les Allemands éventèrent notre entreprise. Prévenus heureusement à temps, nous échappâmes de justesse aux investigations qui, soudainement, furent faites pour nous surprendre sur le fait.
Nous fûmes peu après transférés au Camp de BURG où, avec un officier belge et mon fidèle camarade le Lieutenant BOUET, je commençai la préparation d'une nouvelle entreprise qui fût à peu près au point quand survint l'Armistice.
À ce moment, les portes furent ouvertes, d'autre part l'ordre du Maréchal Commandant en Chef nous fût communiqué interdisant les départs individuels. Je demandai et obtins la mission de me rendre avec les Lieutenants MARLOI et HENRY au Camp de ZWICKAU (Saxe) pour y régler le rapatriement des hommes de troupe. Cette mission prit fin vers la fin décembre 1918.
Avec le convoi que nous avions formé, nous rentrâmes en France par RASTATT le 3 janvier 1919.
*Historique du 168ème Régiment d'Infanterie.
**Le Colonel COQUELIN DE LISIE fut tué les armes à la main dans la matinée du 1l en défendant son poste de commandement.
***Le futur pilote du "GOLIATH"
****Le Capitaine ATGER a réussi dans cette évasion et est rentré en France par la Hollande ».
Il a été maintes fois cité à l’ordre du régiment, en voici un exemple : « Officier énergique et courageux. A, pendant les journées du 11 au 13/02/1916, fait preuve du plus grand sang-froid et n’a pas hésité à rester sous un violent bombardement pour contrôler l’observation des signaux faits par les premières lignes ». Chevalier de la Légion d’Honneur le 16 juin 1920, Croix de Guerre avec deux étoiles de bronze, il ne quitta pas l’armée et y fit carrière.
Nous le retrouvons le 21/01/1920 au 166ème Régiment d’Infanterie, puis au 150ème Régiment d’Infanterie le 7/06/1920. Il est alors membre (mais je ne sais pas exactement son rôle, d’où lui vient peut-être cette réputation de soldat de l’ombre) de la Haute Commission Interalliée des Territoires Rhénans, chargée de superviser la démilitarisation allemande, de 1918 à 1930 (cote A59/4068/4129). Après ce trou de huit ans dans son emploi du temps, il réapparaît dès le 10/10/1928 à la Légion Étrangère (2ème Régiment Étranger) au sein de laquelle il accomplira le reste de sa carrière, jusqu’à sa mort. Il participe à l’occupation du Bou Taouselt le 1/08/1929, de TaouriutZin et du Djébel Moghi le 19/10/1930 et à la bataille de Tizi-N-Ighil le 10/05/1932 (Maroc).
Écriture de Jean Jeantet en 1936 (AD40 Fonds commandant Jean Jeantet, 53J). |
Marié en Algérie, quatre ans avant son décès.
Il a été en poste au Maroc du 15/05/1931 au 15/05/1933, dont à Ouarzazate le 19/05/1932, au 3ème Régiment Étranger le 28/01/1933, puis au 1er Régiment Étranger[1] le 16/05/1933, au sein duquel il fut nommé chef de bataillon[2]. Puis, il fut muté en Algérie du 1/09/1933 jusqu’à sa mort le 16/02/1939, à l’hôpital militaire d’Oran.
Il s’était marié le 5 janvier 1835 avec la Marguerite Marie Céline Luciani, née le 1er janvier 1906 à Oran. La différence d’âge entre les époux était de 19 ans. Les parents de la mariée étaient instituteurs. Lucien, le père, était né à Santa-Maria-Figaniella, en Corse, le 3 février 1857. Il avait effectué son service militaire en 1877 et avait épousé Jeanne Berland le 8 mars 1900 à Oran. Le grand-père de Marguerite, Philibert Berland (1832-1895) était brigadier de gendarmerie à cheval à la 3ème Compagnie de gendarmerie de la Légion d'Afrique. La mère de Marguerite était née à El-Arrouch, près de Constantine.
Lucien et Jeanne ont eu 4 enfants : Georges Antoine Michel (1901-1902), Georges Antoine Michel (1903-1981), Marguerite Marie Céline (1906-1935) et Henriette Marcelle Renée (1908-1997).
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Acte de naissance de Marguerite Luciani, en 1906 à Oran. Source : http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/osd.php?territoire=ALGERIE®istre=37829 |
Annonce du mariage de Jean Jeantet et de Marguerite Luciani dans l’Echo d’Oran, paru le 11 janvier 1935. |
Le colonel Azan qui apparaît dans cet article a été le chef de corps du 1er Régiment étranger, de 1935 à 1939.
Le registre des Déclarations et renseignements relatifs aux décès (Algérie, branche Oran, Hôpital militaire) nous apprend qu’il a été admis à l’hôpital le 8/2/1939 et qu’il y est décédé à sept heures du matin, une semaine plus tard, le 16/02.
Nous y apprenons également qu’il était veuf, Marguerite étant décédée le 15/05/1935, soit 4 mois après leur mariage. Le couple n’a donc pas eu le temps d’avoir des enfants. Le bonheur du mariage avec Marguerite Marie Céline Luciani avait été de très coute durée. S’est-elle vraiment jetée sous un train, comme le dit la légende familiale ?
Registre des Déclarations et renseignements relatifs aux décès (Algérie, branche Oran, Hôpital militaire). |
Alors quid de la légende ? En 1939, notre mère Élise n’avait que 16 ans et son père Jean (Élie), n’avait certainement pas revu son cousin germain qui devait revenir en permission à Bordeaux et qui était certainement devenu très urbain, depuis bien des lunes…
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Avis de décès du commandant Jean Jeantet. |
Extrait du discours du Colonel AZAN, commandant le 1er Étranger. Sidi-Bel-Abès (Algérie), 23 février 1939.
"Cet officier supérieur venu en 1928 à la Légion n’a cessé de la servir durant 11 ans avec la foi la plus ardente, au Maroc comme en Algérie. Déjà durant la Grande guerre, il avait conquis au prix de deux blessures et de trois citations, le grade de Capitaine et la Croix de chevalier. Il avait, de 1930 à 1932, participé au 2ème Étranger, à de nombreux combats au cours des opérations du Grand Atlas, et obtenu deux magnifiques citations. La rosette de la Légion d’honneur avait sanctionné en 1935, la valeur de ses services. Il a toujours déployé autant de vaillance dans ses tâches d’instructeur et de chef de service que de courage au feu et son inscription au tableau pour lieutenant-colonel, venait tout récemment de récompenser ses efforts et ses mérites. Atteint d’un mal qui le rongeait sournoisement, il nous a donné le plus bel exemple en assurant jusqu’au bout son service qui n’a consenti à quitter qu’à la dernière extrémité. Inclinons-nous devant la dépouille de ce vrai, soldat en qui la Légion perd l’un de ses meilleurs fils.
Tous ceux qui l’ont connu ont pu apprécier cette camaraderie spontanée, cette affection sincère, cette attachement si fidèle, qu’il portait à tous ceux qui avaient discerné dans son âme, les élans de sa nature droite et généreuse.
Il savait affectionner tout ce que l’on doit aimer : ses chefs, à l’égard de qui il était plein de loyalisme, ses camarades, pour qui son amitié était si franche, ces subordonnés au sort desquels, il s’intéressait avec bienveillance, sa Légion à laquelle il était si fier d’appartenir, sa famille, son pays Landais dont il parlait avec enthousiasme, sa vieille mère, qui était l’objet de toute son admiration".
Remerciements
Tous nos remerciements à :
- Arnaud Deloffre pour son aide à la recherche de la famille Luciani,
- À notre cousine Véronique H… qui a retrouvé ce faire-part de décès et cette photographie dans les documents de sa mère au mois d’août 2025, nous permettant enfin de mettre un visage sur ce bien mystérieux cousin,
- Aux Archives départementales des Landes : Fonds Commandant jean Jeantet, 53 J.
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[1] Le 1er Régiment étranger (1er RE) a été créé en Algérie le 1er avril 1841 à partir des trois premiers bataillons de la Légion.
[2] Le terme « chef de bataillon » est l’une des appellations du grade de commandant, utilisée dans l'Armée de terre française. Le commandant est dit « chef de bataillon », du nom de son commandement dans les unités des armes dites « armes à pied » : infanterie, chasseurs à pied, génie, transmissions.
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