Mon ancêtre, ce délinquant cynégétique condamné à une forte amende qu’il ne peut payer !

Avec des variations selon les lieux et les époques, il existe une large gamme de raisons à la chasse légale ou au braconnage : plaisir, alimentation de survie, nécessité de défendre les cultures contre leurs multiples prédateurs, instrument d’une certaine justice sociale contre les riches propriétaires, vente commerciale, vertus thérapeutiques supposées de certaines parties des bêtes abattues…

Du rififi entre le Conseil municipal de Campagne-de-Marsan (Landes) et l’instituteur communal Jean Carrère.

En 1850, le Conseil municipal de Campagne-de-Marsan (Landes), petite commune rurale d’un millier d’âmes, demande au Recteur de retirer l’instituteur Jean Carrère pour des motifs politiques et d’autres bien futiles… Et obtient gain de cause !

Une taxe municipale sur les chiens, à Campagne-de-Marsan (Landes)

À un siècle de différence et à la suite des circulaires préfectorales, cette petite commune rurale des Landes percevait une taxe sur les chiens. Il s’agissait d’une taxe communale, d’une redevance publique soumise au principe d'universalité. Son produit était donc destiné à financer les dépenses municipales. Cette taxe faisait partie des taxes dites somptuaires.

Était-ce une exception ? Ou bien cette pratique était-elle généralisée ? Taxe-t-on encore les toutous de nos jours ?

François Guichené (1808-1877), curé-ingénieur landais, inventeur du symphonista.


Au cours de la réunion du Conseil municipal de Campagne-de-Marsan du 11 mai en 1856, « Monsieur le maire propose au conseil de voter une somme de 500 Fr. pour l’achat d’un symphonista qui doit être placé à l’église ». « Le Conseil considérant que l’acquisition d’un symphonista, désirée par toute la population, est une bonne chose pour l’agrément des fidèles, et que, vu le désir exprimé par Monsieur le Curé pour l’achat de ce meuble, le conseil à l’unanimité demande à ce que Monsieur le maire soit autorisé à faire cette acquisition ». La somme de 500 Fr. sera prélevée sur la vente des landes.
Qu’est-ce que cet instrument ? Et si je vous en parle, c’est parce qu’il fut inventé par un abbé landais au XIXe siècle, curé d’un quartier de Mont-de-Marsan, à une dizaine de kilomètres de Campagne-de-Marsan.

Jean Darroze (1812-1890), officier de santé et maire de Campagne-de-Marsan pendant une quarantaine d’années, au XIXe siècle.

Voici le portrait d’un notable landais typique, propriétaire terrien, officier de santé, et très impliqué dans la vie de sa commune de Campagne-de-Marsan, puisqu’il en fut le maire pendant 40 années, au XIXe siècle.

Une brève histoire de Barthe-Jouane (Saint-Orens, Saint-Perdon, Landes), du XVIIIe siècle à la première moitié du XXe siècle.

Tenter de reconstituer l’histoire du domaine de Barthe-Jouane, à partir des recensements de la commune de Saint-Perdon (Landes), c’est, à travers la forte rotation des familles qui l’ont habité, découvrir la condition des paysans-métayers landais. En effet, les données recueillies lors des recensements renseignent sur le métier et le statut et l’âge des personnes recensées, sur la taille des foyers, les alliances entre familles et entre générations et sur leurs lieux de naissance.

Corbillard, fossoyeur et cimetière.

La petite commune rurale de Campagne-de-Marsan (Landes) est une commune pauvre, comme en attestent les difficultés budgétaires permanentes alléguées par le Conseil municipal lors de ses réunions au XIXe siècle et dans la première partie du XXème siècle. Dans ces conditions, il était difficile d’aider les vivants et de s’occuper des morts ! Voyons ce que nous apprennent à ce sujet les délibérations du Conseil municipal de ces époques.

1916 : Du pain ! Rendez-nous notre boulanger !

Lors de la séance extraordinaire du 19 mars 1916, le Conseil municipal de Campagne-de-Marsan, réclame, à nouveau, le retour de son unique boulanger mobilisé, car le charpentier qui le remplace est âgé et ne fait ni l’affaire ni le bon pain ! Et ne parlons même pas des chocolatines ! Réitéré à plusieurs reprises, ce « vœu » finit par être exaucé, et Pierre Larrieu, qui compte tenu de son âge (43 ans) n’avait pas été envoyé dans les tranchées, réintégra sa boulangerie en avril 1917. Son absence avait dû paraître « longue comme un jour sans pain ».

Relais et maîtres de postes dans les Landes en 1840

En 1840, le département des Landes comptait 7 routes royales d’une longueur de 462,175 km ; 11 routes départementales d’une longueur de 333,539 km et plusieurs routes vicinales de grande communication. Sa population était de 281 504 habitants et sa superficie était de 910 575 hectares. Il ne comptait que 17 relais de postes, dont l’un était situé à la sortie ouest de Campagne-de-Marsan, au lieu encore appelé de nos jours, La Poste.

Les prisons dans les Landes en 1823.

En 1823, il y avait dans ce département trois prisons ou maisons d’arrêt établies dans les villes de Mont-de-Marsan, Saint-Sever et Dax. Indépendamment de ces prisons, il y avait des dépôts de sûreté destinés à recevoir momentanément les détenus que l’on transférait d’une prison dans une autre : ils étaient établis à Roquefort, à Aire, Tartas, Peyrehorade et Saint-Vincent-de-Tyrosse.

Article épinglé

Analphabétisme et illettrisme dans les Landes à la fin du XXe siècle.

« Au point de vue de l’instruction primaire, le département des Landes, a été jusqu’à ce jour très arriéré. En 1892, le c...

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