Conscrits de Campagne-de-Marsan (Landes) morts au cours des guerres napoléoniennes.
Un soldat polonais meurt à Campagne-de-Marsan en 1811.
« L’an 1811, le 10 du mois de octobre, sont comparus Léon Bernède, laboureur âgé de 36 ans domicilié à Campagne voisin, et Jean Tauziède, tailleur âgé de 40 ans domicilié à Campagne chez qui le dénommé est décédé, lesquels nous ont déclaré que Moskernik Grégoire, âgé de 24 ans, profession de militaire, fils de Jean et de Sophia, Fusilier du dépôt du 1er bataillon du 9ème Régiment d’infanterie polonaise, natif de Stamlacow, du département de Stamlacow, resté en arrière d’un détachement allant en Espagne, est décédé le neuf du mois d’octobre
Dupuy, Maire ».
Une épicerie de village dans les landes, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale.
Le contrat de mariage de la cousine Suzanne Darrigade en 1947, l’inventaire de son épicerie dans un village qui comptait 826 habitants, et nous voici renseignés sur les restrictions du lendemain de la guerre et les habitudes de consommation (obligées) de l’époque. Gardons en mémoire qu’en milieu rural, la quasi-autarcie et le troc étaient la règle. Chaque maison élevait son cochon et ses volailles, cultivait un bout de jardin et un lopin de terre destiné à l’alimentation animale et fabriquait parfois son pain. C’étaient une auto-suffisance obligatoire et une économie informelle pour survivre.
Pour les grands-parents, tuer le cochon, était avant tout une nécessité alimentaire. C’était la garantie de disposer de viande pendant une année, jusqu’à la tuaille suivante.
Un inconnu moribond et vérolé dans une pignada de Campagne-de-Marsan, en décembre 1813.
Notre pauvre cochon.
En 2013, pour ses 90 ans, Élise, ma mère, reçut un cadeau très original de la part de ses petits-enfants : l’écriture de ses mémoires. Cent cinquante pages qui se terminent par ses recettes de cuisine. Aujourd’hui, elle a choisi de vous raconter la vie et la mort de ses pauvres cochons, de 1930 à 1940.
Quelques remèdes de notre famille landaise au milieu du XXe siècle.
Un contrat de mariage rural, dans les Landes, en 1798.
Décidément, cette malle découverte au fond du grenier révèle bien des surprises ! Au milieu de tous ces papiers, un document rabougri, rédigé il y a plus de deux siècles, qui a eu la chance de défier le temps. Nous pouvons le caresser du bout des doigts, sentir l’odeur des vieux papiers au milieu desquels il demeure enserré. Un contrat de mariage passé entre nos ancêtres à la campagne, à Campagne-de-Marsan (Landes), rédigé en cette toute fin troublée du XVIIIe siècle. Voici ce que trésor insolite et si fragile nous livre sur eux.
Article épinglé
1910 - Le pauvre sacristain de Campagne-de-Marsan (Landes) passe à la trappe, au sens propre.
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